L'histoire :
Cette nouvelle revue baptisée Aaarg! contient des nouvelles, une interview et plusieurs bandes dessinées, dont :
- Baile Funk : Comme souvent, Bonobo se la joue auprès de ses deux potes. Il leur annonce qu'il a ses entrées pour l'une des fêtes les plus sélect' de la ville : le Baile Funk. Le souci est que pour y entrer, il faut nécessairement être membre d'un gang ou être une jeune femme extrêmement bien carrossée. Bonobo convint César de venir avec lui. Son cousin s'occupe de la sécurité et lui permet du coup de pénétrer à l'intérieur. Là-bas, ils commencent à faire la fête comme jamais. Mais très vite, César abuse des bonnes choses et n'est plus vraiment dans son état normal. Aussi, lorsqu'il cherche des noises à des types armés, pas sûr que la situation ne dégénère pas...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est accompagné du sous-titre « bande dessinée et culture à la masse » que l'on découvre cette nouvelle revue baptisée d'un cri primal : Aaarg!. Dans ce premier numéro, le sommaire se compose en grande majorité de BD mais aussi de chroniques, d'interviews et – plus étonnants – de nouvelles. Ce patchwork assez large bénéficie d'une édition de très bonne facture, avec un grand format et une couverture cartonnée souple. Le casting d'auteurs lorgne plutôt vers la scène indé', avec des noms déjà bien connus des amateurs comme Nicolas Poupon, Terreur Graphique, Pixel Vengeur, El Diablo, Tanxxx ou Fabcaro. Cela dit, les différentes créations ne sont pas toutes incontournables, mais le soin et surtout l'énergie déployée par les participants permet de passer de bons moments. Baile Funk, qui ouvre ce premier numéro, est très drôle, les exploits de Paf et Hencule restent irrésistibles ou même le Rustin de Witko est bien délirant. Les univers graphiques vont du basique (Eric Salch) à du splendide (au hasard : Olivier Texier). Divertissante et tout à fait agréable, ce Aaarg! donne envie de hurler (de plaisir) tant que sa suite n'est pas sortie.
