L'histoire :
Ce jour-là, le docteur Minet reçoit la visite d’une dame qui consulte concernant son fils, un solide gaillard faisant la même taille qu’elle. Le médecin ne comprend pas très bien la raison de sa venue, jusqu’à ce qu’elle lui explique que son fils est à peine âgé de trois ans ! Le docteur en conclut alors que l’enfant est atteint de gigantisme précoce et d’hyperplasie hypophysaire. Il doit donc être opéré au plus vite afin de se faire ôter la tumeur située sur l’hypophyse, afin de retrouver ensuite une croissance normale. La femme comprend la situation mais elle souhaite d’abord en discuter avec son mari resté à la maison afin de s’occuper de leurs autres enfants possédant également une particularité hors norme. Intrigué, le médecin apprend qu’elle a un fils de 12 ans pesant 162 kilos, un autre de 15 ans qui ne pèse que 17 kilos et demi, encore un de 22 ans qui ne mesure que 52 centimètres et enfin des jumeaux siamois reliés par la taille. Après avoir proposé de suivre et soigner chacun des enfants de sa patiente, le docteur Minet lui conseille vivement d’avoir dorénavant recours à plusieurs moyens de contraception… Pendant ce temps, une technicienne de surface de l’hôpital, qui n’en peut plus de voir son mari constamment affalé dans le canapé, décide d’appeler le Samu en faisant croire que son époux a tous les symptômes du virus Ebola…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
De manière cyclique, le duo composés de Raoul Cauvin (scénario) et Philippe Bercovici (dessin) revient chaque année au mois de mars pour nous fournir notre injection d’aventures médicales. Selon un dosage de 1 à 5 pages, ces historiettes flirtent avec des faits d’actualité, des anecdotes rapportés par des membres du corps médical, mais aussi avec l’imagination du scénariste. Rien de bien nouveau, donc, dans le 38ème opus de cette série qui propose de court-récits souvent plus divertissants que drôles. Si cette médecine douce fonctionne sur vous depuis déjà plusieurs années, vous ne serez nullement déçu. Par contre si Les femmes en blanc vous donnent l’impression d’être aussi efficaces qu’un placebo, passez votre chemin. Côté dessin, là non plus, pas de changement. Le dessinateur signe toujours d’un trait vif et rapide, à l’influence « gros nez », classique de la BD humour franco-belge. Pour conclure, Les femmes en blanc les plus appréciées du 9ème art poursuivent leurs soins au sein d’un album classique mais efficace. Sachant qu’elles fêtent cette année leurs 30 ans d’existence dans le milieu de la bande dessinée, on peut dire sans se tromper, face à cette longévité, et au vu de tout ce qu’elles ont vécu, qu’elles ont bien du courage…
