L'histoire :
Sur la Terre, peuplée depuis toujours d’une multitude d’êtres humains, il s’en trouve un, Olivier Duveau, qui va démarrer son dernier grand voyage. Mais pour comprendre ce drôle d’individu, il faut revenir au tout début de son enfance. C’est dans un majestueux manoir que naquit Olivier Duveau, une nuit de pleine lune. Ses parents étaient immensément riches et toujours en voyage. Pour suppléer à leurs longues et continuelles absences, ils engagèrent cent majordomes et cent servantes au service exclusif et permanent de leur fils unique. Cependant, Olivier Duveau resta tristement seul, depuis le tout début de sa vie jusqu’à la fin. Il restait dans son berceau à contempler une suspension d’étoiles au-dessus de lui. Il y a donc une certitude, c’est que le petit Olivier, déjà dans son berceau, savait quelle destinée il allait embrasser…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce roman graphique original publié par les éditions Eidola, a été imaginé et dessiné par l’auteur complet espagnol Jali. Il s’agit d’une histoire poétique et fantasmagorique qui raconte la vie étrange d’un homme solitaire appelé Olivier Duveau. La particularité de cette histoire, c’est qu’elle montre la façon dont un être déterminé parvient malgré tout à atteindre le but qu’il s’est fixé. A l'instar de Bienvenue à Gattaca, plus largement, l’histoire montre comment il prend en main sa destinée. Jali utilise un dessin en noir et blanc. Les traits sont tirés, tendus comme ceux des personnages. Tout son univers semble étrange, voire étiré, ce qui confère un style personnel à son graphisme. Finalement, le dessin colle à la narration dans laquelle on pénètre empli de curiosité, afin de connaitre cette fameuse dernière aventure. Très vite, on comprend que ce curieux personnage d’Olivier Duveau n’est pas comme les autres. Il devient attachant, sa solitude touche et sa passion pour les étoiles donne au récit une poésie certaine. Le récit dégage une mélancolie de par l’aventure intrépide que va vivre ce personnage en quête d'étoiles. Une belle histoire, un peu triste finalement, qui a le mérite d’être plutôt originale.