parution 30 avril 2008  éditeur Delcourt  collection Delcourt Kiosque
 Public ado / adulte  Mots clés Fantastique - Etrange / Super-héros

Les chroniques de Spawn T18

Spawn + Godslayer : la terreur frappe toujours deux fois ! (kiosque)

La malédiction du Hellspawn se décline à toutes les sauces, du western à l'Heroïc Fantasy, et le plat du jour est tout simplement délicieux, illuminé par de sublimes dessins. Des épisodes absolument incontournables.


Les chroniques de Spawn T18 : Spawn + Godslayer : la terreur frappe toujours deux fois ! (0), comics chez Delcourt de Hine, Holguin, Cansino, Tan, Van Dyke, Hannin, Capullo
  • Notre note Blue Star Blue Star Blue Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Blue Star Blue Star Blue Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Blue Star Blue Star Blue Star Blue Star

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    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Delcourt édition 2008

L'histoire :

Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Spawn #174 - 175, Gunslinger, part 1 & 2 : (Hors-La-Loi) Spawn/Al Simmons a retrouvé son frère Richard et il a compris que Mamon avait manipulé sa famille depuis toujours. Cela l'amène à fouiller dans le passé et à interroger ses parents. Son père lui remet alors un carnet de notes dont le contenu sonne comme un avertissement à destination des futures générations. Ce carnet recèle des révélations qui remontent deux siècles en arrière, du temps de la ruée vers l'or, afin de mieux comprendre une partie de la malédiction...
- Spawn Godslayer #3, The Winter King, part 3 : (Le Seigneur de l'Hiver, partie 3) Bairn est devenu un tueur de Dieux. Sur la piste de sa prochaine victime, Urshrek, un dieu brutal qui bénéficie de sacrifices d'enfants et qu'on surnomme le Seigneur de l'Hiver, il croise Dromo, un voleur espiègle qui lui prouve cependant son sens de la loyauté et sa bravoure. Dans le même temps, Neva, la bien aimée de Bairn, semble de plus en plus tentée de négocier un pacte avec les forces du mal, dans l'espoir de libérer son couple de la malédiction qui les a frappés...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

On ne va pas y aller par quatre chemins, qui mènent tous, entre parenthèses, sur les routes de l'Enfer : ce numéro est exceptionnel. Sans doute le meilleur de tous depuis que Delcourt a repris la suite des regrettées éditions Semic. Les responsables (mais pas coupables) sont bien sûr les auteurs, qui rivalisent ici d'originalité, et les graphistes au travail tout simplement incroyable méritent bien qu'on leur adresse un coup de chapeau, Texan en l'occurrence. Bing Cansino et Geirrod Van Dyke, qui appose ses peintures à l'huile sur l'encrage du premier, nous transportent en pleine époque des cowboys, dans les deux premiers épisodes du magasine. Pour l'anecdote, tous deux ont déjà travaillé dans la maison Image Comics, pour la série régulière et/ ou pour Sam &Twitch. On appréciera ici la dédicace à Clint Eastwood, mais surtout on assistera à un grand spectacle. Bien que cela envoie la sauce à tout va, il ne s'agira pas, malgré sa couleur, d'une Bolognaise. Non, on est bien loin du Western Spaghetti, puisqu'il s'agit d'un drame, où une fois de plus le racisme frappe les innocents pour qui les cordes en chanvre ou le peloton d'exécution sont le sort qu'on réserve aux hommes de couleur. Jusqu'à l'intervention de notre rejeton des Enfers. Spectaculaire et sans états d'âme, cette digression dans le temps s'avère juste phénoménale et on se demande où David Hine s'arrêtera dans son inventivité et sa capacité à relancer la série. On retrouve par la suite le récit Heroïc Fantasy signé de Brian Holguin et dessiné par l'excellent Philip Tan, pour ce spin-off aux allures sombres et inquiétantes, qui rappelle quelque peu (en moins bourrin) l'ambiance d'une autre série dérivée : Spawn The Dark Ages. Bref, le fan exultera, et ceux qui ne connaissent rien de la série ne seront en aucun cas déçus. Cela s'appelle un carton plein et ce serait bien dommage de passer à côté !