L'histoire :
Les ténèbres se sont trouvées un nouveau Prince, en la personne de Maïkeul Marm’iin. Il est le mal incarné et n’hésite pas à torturer ses victimes à l’économe (le couteau pour éplucher les légumes...). Son jeu préféré est d’avoir la plus longue pelure. Pourtant, malgré sa volonté d’être le démon le plus ignoble qui soit, il arrive régulièrement que ses exactions tombent à plat. L’exemple le plus probant est lors d’une messe noire où il ne parvient pas à trouver une vierge, mais juste un ours en peluche… Etre le Maître du Mal n’est pas non plus toujours très simple : notamment lorsque l’on se rend à la Poste, au Fisc ou en caisse du supermarché...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Certains lecteurs français se sont habitués aux aventures de l'héroïne gothique la plus sympathique du 9e art : Nemi. Avec Maïkeul Marm’iin, voici un nouveau postulant au genre cuir et clous humoristiques. Premier album publié par Opale BD (un site confrère qui se lance donc dans l'édition), cet ouvrage œuvre dans des tonalités vraiment similaires. A ceci prêt : le personnage principal n’est pas une gothique comme les autres, mais le Prince des ténèbres en personne. Cela change bien des choses (surtout pour lui) et les auteurs s’amusent comme des petits fous à malmener celui qui devrait inspirer de la terreur. Certes, tous les gags (en une page) ne fonctionnent pas toujours, mais la bonhomie avec laquelle ils sont amenés ne suscite pas non plus le déplaisir. L’idée d’inclure de nombreuses publicités détournées est également intéressante. Visuellement, le titre est assez sommaire et rappelle là aussi le titre de Lise Myhre. ce n'est donc pas la bande dessinée la plus innovante qui soit, mais un premier fascicule plutôt sympathique.
