L'histoire :
Cinq mutants ont été repérés de par le monde. Cyclope envoie donc quelques X-Men à leur rencontre. Hope, quant à elle, se rend en Alaska pour en apprendre un peu plus sur ses origines. A son arrivée, la seule personne encore vivante de sa famille est sa grand-mère. Par un concours de hasard bien heureux, elles partagent même une tasse de café ensemble. Contente d’en savoir plus sur ce qu’elle est, Hope repart avec Malicia, à la rencontre des nouveaux mutants. Une de leurs premières cibles est une jeune femme habitant Vancouver. Elle perd ses cheveux et sa peau change de teinte. Alors que la mutation la fait souffrir, elle souhaite mettre fin à ses jours. Sautant du toit d’un immeuble, elle voit Hope se jeter sur elle. Brusquement, la douleur est terminée pour la nouvelle mutante qui est à présent dotée d’une peau bleutée et de la capacité de voler. Ravie, elle décide même de se joindre aux X-Men. Alors que d’autres équipes de X-Men vont à la rencontre des nouveaux mutants, Emma Frost reçoit les visites successives de Tony Stark et de Namor. L’ancienne membre du club des damnées semble cacher une sombre vérité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec son premier numéro et les suivants, la revue X-Men a présenté le crossover Second Coming. Celui-ci terminé, le quotidien des mutants ne s’est pourtant pas calmé. Si Hope était attendue comme le messie, son retour a provoqué l’apparition de 5 nouveaux mutants ! Cet événement est de taille, puisqu'il y avait plusieurs années que cela n’était pas arrivé. Bien évidemment, Cyclope et les siens veillent au grain. Entre le retour sur les origines de Hope et les nouveaux personnages, Matt Fraction a écrit un scénario agréable. L’auteur enchaîne les rebondissements avec minutie et tisse ici et là quelques belles pistes pour la suite. Par contre, on pourra émettre un regret concernant les dessins assurés par Whilce Portacio. Si le vétéran connaît bien les mutants pour les avoir illustrés à plusieurs reprises, que ce soit avec Warren Ellis ou dans X-Force, les planches qu’il offre dans ce numéro ne sont guère convaincantes. Son style est parfois plaisant, parfois brouillon, mais jamais brillant. L’aide de Leonard Kirk et d’Harvey Tolibao à la fin ne change pas grand-chose. Un nouveau mensuel correct, mais un peu juste, visuellement. A signaler une version variant cover réalisée par Olivier Coipel.
