L'histoire :
La guerre contre Sinestro a laissé des traces indélébiles chez les Green Lantern Corps. Les Gardiens ont toujours su que la menace du Corps de Sinestro était présente. Après l'apparition des Alpha-Lanterns, des monstres qui doivent surveiller les Green Lanterns et les neutraliser dans certains cas, ils pensaient que tout rentrerait dans l'ordre. Hal Jordan est venu voir Sinestro en prison. Ce dernier avoue à celui qui fut son ami autrefois la manière dont il a élaboré son plan. L'objectif avoué était de manipuler les Gardiens. Hal est surtout venu annoncer à Sinestro qu'il a été placé dans le couloir de la mort. Revenu sur Terre, Hal retrouve Jill. Tous les deux profitent d'essais aériens pour fêter leurs retrouvailles. John Stewart et d'autres Green Lanterns sont en train de reconstruire Coast City. Alors que l'univers se rebâtit progressivement, une nouvelle menace apparaît. La couleur rouge semble en tête de proue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le run de Geoff Johns sur la série Green Lantern a su proposer des moments grisants pour les fans de Hal Jordan et de sa lanterne verte. Cette réédition en intégrale permet à de nombreux lecteurs de parcourir les aventures du héros à coup réduit ! Ce troisième recueil vient conclure l'ère pré-New 52 de Green Lantern. Après avoir combattu Sinestro et les suppôts de la lumière jaune, Hal va cette fois-ci affronter une nouvelle menace : les Red Lanterns. Dirigés par Atrocitus, ses ennemis vont donner du fil à retordre aux héros. Tout au long des 400 pages de ce tome, Geoff Johns poursuit son exploration des mythologies des couleurs avec une vraie fraîcheur, mettant en place les futurs events du type Blackest Night. Certes, le déroulé de l'histoire se fait sans surprise avec ses séquences de dialogues et d'autres d'action. Parmi les bonnes séquences, nous noterons celle de Sinestro prisonnier qui se livre sur sa relation avec Abin Surr et Hal Jordan. L'album est divertissant, loin d'être parfait mais plaisant. Côté dessin, les dessinateurs présentent des styles différents mais cela ne choque pas trop le lecteur une fois plongé dans l'ouvrage. Une dernière partie efficace, sans plus.
