L'histoire :
En lisant le dernier roman d’Usagi, Misaki découvre que son nom a été utilisé pour un personnage dont les scènes torrides ne manquent pas. Fou de rage, le jeune homme décide d’aller hurler sur le romancier et pénètre donc dans sa chambre. Hélas, Usagi n’apprécie pas du tout d’être extirpé de son sommeil et encore moins si c’est pour se faire crier dessus. Il retourne donc la situation à son avantage en plaquant Misaki sur le lit et en commençant à lui lécher le torse malgré ses objections. C’est alors qu’arrive une superbe femme : il s’agit de l’éditrice d’Usagi qui a son propre jeu de clés de l’appartement. Misaki est gêné d’avoir été surpris dans une position pareille mais ce qui le dérange vraiment est que la jeune femme soit la seule relation professionnelle d’Usagi à avoir des clés : et s’il y avait quelque chose entre eux ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si Misaki et Usagi sont à l’honneur dans un premier chapitre sans intérêt (dans lequel le garçon se dit qu’il est peut-être amoureux vu qu’il est jaloux d’une femme) ainsi que dans le dernier (où se déroule une partie de strip-go), ce sont pourtant Nowaki et Hiroki qui occupent les trois-quarts du volume avec leur histoire. On retrouve ces deux-là six ans plus tard en apprenant que Nowaki est parti étudier un an aux Etats-Unis sans prévenir son petit ami : le message qui se dégage du scénario est qu’il faut communiquer pour qu’un couple puisse fonctionner. Cependant, on a du mal à adhérer au récit car les non-dits entre les personnages sont tout de même très gros et donc peu crédibles, sans parler du fait que l’histoire traine en longueur avec un jeu du chat et de la souris assez pitoyable. Quant aux graphismes, ils sont toujours brouillons, tant dans la mise en scène (certaines cases sont quasiment illisibles) que dans les silhouettes des personnages (les problèmes de proportions sont vraiment choquants à regarder). De plus, le tramage n’a pas un bon rendu et les scènes de sexe ne sont ni bien faites (on distingue mal les positions) ni érotiques (aucun charme ne s’en dégage). Bref, on est aussi déçu que pour le volume précédent, ce qui est très peu engageant pour la suite.
