L'histoire :
Cela fait maintenant un an que Tsugumi, bien qu’étant un garçon, a accepté de devenir l’épouse de Kurayori, le dieu protecteur de sa famille. Le jeune homme s’est habitué à prendre soin de Kurayori mais cela occupe tout son temps libre. Ne sachant pas ce qu’il vit, ses amis lui reprochent de ne pas venir avec eux lors de rencontres arrangées avec des filles ou lors de sorties dans les salles d’arcade. De plus, Tsugumi hésite à aller à l’université une fois le lycée terminé car les établissements sont assez loin et il craint de ne pouvoir bien s’occuper de Kurayori. Tsugumi est donc assez soucieux et en a même oublié la visite de son oncle. Il s’en rappelle au dernier moment mais la plus grosse surprise est que l’homme est accompagné d’un petit groupe d’amis dont un autre dieu protecteur, Setsu, qui ne s’entend pas du tout avec Kurayori...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, ce quatrième opus s’intéresse au couple formé par Tsugumi et Kurayori. Le jeune homme s’inquiète pour l’avenir car il ne sait pas comment envisager le déroulement de ses études tout en prenant soin de Kurayori, ce dernier ayant quant à lui du mal à accepter ses sentiments pour le garçon à cause de leur différence d’âge. Finalement, c’est en faisant le lien avec le couple des deux premiers opus (Setsu-Aki) que leur situation va évoluer : Kurayori va se rappeler du passé et les souvenirs douloureux vont le pousser à exprimer un peu plus ce qu’il a sur le cœur, tandis que Tsugumi va enfin passer à l’attaque. Tous deux sont touchants parce que maladroits mais le scénario est cependant très basique, à la limite de la mièvrerie et très prévisible. Du coup, on reste moyennement emballé par le récit qui se lit sans déplaisir mais sans plaisir non plus. En outre, les graphismes restent moyens, certaines cases manquant de lisibilité et/ou de soins, ce qui n’arrange rien. Au final, c’est de nouveau un opus moyen qui nous est proposé et on doute désormais que l’histoire ne parvienne à faire mieux par la suite.
