L'histoire :
En entrant dans la chambre où elle retient Taki captif, Mizuki est furieuse de voir une fille en train de se rhabiller. Certes, elle lui avait promis qu’il serait libre de faire ce qu’il veut mais le jeune homme a déjà ramené énormément de filles, ce qui rend Mizuki folle de jalousie. Pendant ce temps-là, Goh est complètement déprimé car Taki l’a quitté juste après s’être donné à lui. Mais ce qui le fait le plus souffrir, c’est que son partenaire soit parti sans lui faire assez confiance pour lui confier ses problèmes. En apprenant cela, Kanji est en colère et supplie Goh de partir à la recherche de Taki. Un peu plus tard, alors qu’il déambule dans la rue, Goh rencontre Katsuro, le père adoptif de Taki, qui lui annonce que les Sandfish et Taki vont quitter Tokyo à la fin de la semaine, ce qui laisse encore quelques jours au jeune homme pour continuer ses recherches. Goh ne sait pas vraiment par où commencer mais, heureusement, Taki va réussir à trouver un moyen de lui faire parvenir des informations sur les plans des Sandfish…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir franchi la « ligne jaune » (d’où le titre de la série), on aurait pu penser que les deux héros nageraient dans le bonheur. Mais, pour ce dernier volume, l’auteur nous a réservé bien des surprises et le chemin à parcourir pour le duo de choc est encore parsemé d’embûches : Taki est retenu prisonnier par Mizuki tandis que Goh désespère de retrouver celui qu’il aime. Certains événements ont beau être prévisibles, la plupart sont pourtant surprenants et on est à fond dans le côté thriller de l’intrigue avec du suspense, du danger et du mystère. Certes on se doute de la fin mais l’auteur maîtrise la narration de telle sorte qu’on reste tout de même accroché à la lecture de la première à la dernière page. Si les dessins sont très corrects pour le genre (avec beaucoup de jeunes éphèbes), il est en revanche dommage que, comme pour les trois premiers volumes, la qualité de l’édition ne soit pas au rendez-vous : l’encre bave, les pages sont transparentes et le rendu du tramage fait mal aux yeux. Mais, si on arrive à mettre cela de côté, il est indéniable que Yellow est un yaoï à découvrir.
