L'histoire :
Eisaku est revenu dans le quartier où il a vécu sous le pseudonyme de Bee. A peine est-il arrivé qu’il se fait déjà repérer par plein de petits malfrats qui veulent se battre avec lui, mais ce dernier s’enfuit. Les autres le poursuivent mais sont surpris lorsque celui-ci, qui les attendait au détour d’un immeuble, les attaque par surprise. Un de ceux qui se fait rosser n’est autre que Joji, un type qui vient de passer la nuit avec Natsuko et qui, ayant appris ce qui s’est passé, veut se venger de Bee. Eisaku se rend ensuite au Club Regina et se fait accueillir par Daisaku. Mais il n’a pas le temps de dialoguer que des yakuzas s’en mêlent puis Winnie, un musculeux vigile. Seul celui-ci arrive à mettre Bee à terre et à le malmener, mais Eisaku s’énerve alors lorsqu’il entend Daisaku dire que la situation des femmes dans ce quartier est ce qu’elle est grâce à Bee. Eisaku saisit le bras de Winnie d’une seule main et lui casse l’os avant de le projeter à terre, et ce malgré sa petite taille. Arrive alors un nouvel adversaire, un dénommé Shinnosuke…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette fois-ci, la messe est dite ! Ce second tome de We need kiss est victime du symptôme Saitani ! En effet, après un premier volet aux inspirations diverses, entre le polar et la romance, cette fois-ci le mangaka nous offre un scénario convenu, enchaînant les séquences de baston et celles plus érotiques. La psychologie d’Eisaku est confuse et ce n’est pas le flash-back qui change la donne. Le héros est passé d’une gentillesse naïve à une violence exacerbée. Difficile, dès lors, de le trouver un minimum attachant. La succession ininterrompue de combats durant la moitié du tome est assez lourde et, durant la lecture, on se demande même si cela va se terminer ! Umetarô Saitani retombe dans ses travers, à savoir de réaliser une histoire prétexte à montrer des corps de jeunes femmes totalement nues. Le mangaka les illustre fort bien et l’on sent un réel effort sur les expressions de ses personnages. Les décors sont peu présents mais, lorsqu’ils répondent à l’appel, sont soignés. Ce second tome paraît un peu vide et enchaîne rebondissements sur rebondissements sans être véritablement surprenant. Pourtant, on ne peut s’empêcher d’espérer un sursaut dans l’ultime volet…
