L'histoire :
Jingaku, Jun et Kyomu ont été sauvés par un médecin qui les a recueillis et soignés. Si les deux premiers ont plutôt bien récupéré, Kyomu a en revanche subi de gros dommages physiques et psychologiques et n’est toujours pas réveillé. Pendant que Jingaku regarde avec amusement l’épée de Kyomu, le médecin est en train d’étendre son linge avant d’être rejoint par Jun : elle lui propose de l’aide et l’homme lui demande comment elle a rencontré Kyomu. La jeune fille lui raconte alors son histoire et le médecin lui confie être le père de Kyomu. La discussion se poursuit normalement et, au bout d’un moment, ils aperçoivent dans la rue un homme se déplaçant entouré de valets et tous sont en train de s’approcher de la villa : il s’agit en fait d’Ezra, le chef suprême de la Mohaiga. Celui-ci est venu faire une visite inopinée au médecin, et tous les patients, ainsi que Jingaku et la prostituée, se dépêchent de se cacher…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux volumes particulièrement catastrophiques, on n’attendait pas grand-chose de celui-ci qui, sans pour autant atteindre une qualité correcte, relève quand même un peu le niveau. Tout d’abord, le scénario est moins confus qu’à l’accoutumée et on arrive mieux à suivre l’action, même si les problèmes de narration sont encore trop présents. On en apprend également un peu plus sur les personnages, Jun et le chef de la secte principalement, tandis que les gamins ne servent à rien (en fait, ils sont là pour les gags mais comme cela ne fonctionne pas…). Ensuite, il faut bien admettre que les graphismes se sont légèrement améliorés : le découpage est dynamique, les scènes d’action ont gagné en fluidité et certains gros plans sont relativement corrects. Pour le reste, on retrouve toujours les mêmes défauts : les personnages sont mal proportionnés et manquent de finitions (et/ou de soins), les décors ne sont pas travaillés et ne tiennent pas compte des perspectives, le tramage est régulièrement mal utilisé… Bref, une légère amélioration mais rien de concluant.
