L'histoire :
Les surveillants de la prison font une entrée remarquée dans l'Area D. Des véhicules de guerre descendent des soldats surarmés, dont une femme. Il s'agit de Dziger, la surveillante en chef de ce secteur de l'île. Celle-ci n'hésite pas à malmener certains prisonniers en leur octroyant arbitrairement une troisième croix sur leur passeport, synonyme d'exécution pour ces hommes. Elle est venue fêter l'arrivée de Jin et des nouveaux en leur donnant leur première croix mais aussi pour signifier à Jin qu'elle est ravie que l'Altered S soit dans son secteur. Elle énonce même devant tout le monde le crime commis par ce dernier. Jin serait responsable de l'attentat de Renge, qui a tué plus de 20.000 personnes et blessé plus de 35.000 individus. Humains et Altered ont perdu des proches dans cet acte. Pour ceux présents sur l'Area D, les regards se fixent de rage sur Jin. Celui-ci s'isole dans un bâtiment après avoir reçu quolibets et projectiles. Ses amis sont cependant restés près de lui et évoquent leur incompréhension. Comment un individu aussi gentil que Jin aurait pu commettre une telle démence ? Ils n'ont même pas le temps d'aller jusqu'au bout de leurs réflexions qu'ils sont attaqués par un groupe d'Altered...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La lecture des deux premiers opus d'Area D a placé la série parmi les seinen à suivre obligatoirement. Entre un univers riche et visuellement sublime, une histoire trépidante et des personnages mystérieux, tout semblait bien parti pour que l'on soit en face d'un futur indispensable. Ce troisième opus confirme les qualités trouvées précédemment. Les dessins de Yang Kyung-Il sont toujours aussi incroyables de finesse et de précision. Certains décors impressionnent encore pour au final une prestation d'excellente facture - comme d'habitude diront les fans du coréen. L'histoire quant à elle continue à se mettre en place doucement. Les révélations quant au passé de Jin ou même au véritable pouvoir de Kaito font progresser le récit efficacement. Le scénariste Kyouchi Nanatsuki dispose de nombreux personnages mais n'en met aucun de côté. Nous en apprenons plus sur certains comme la pétillante Rio. Le scénariste insiste aussi sur l'ambivalence de certains protagonistes et l'on assiste déjà aux prémices de double-jeux sournois à souhait. Il y a toujours énormément d'action dans cet album et le parcourir reste un véritable régal. Area D a tout de la série blockbuster, d'un divertissement qui avance sans jamais faiblir et qui passionne encore.
