parution 14 janvier 2009  éditeur Pika  collection Pika shônen
 Public ado / adulte  Mots clés Chronique sociale / Fantastique - Etrange / Shônen

La fille des enfers T4

Enfant maltraitée par son père, chiens maltraités dans un refuge, fille maltraitée par ses amis, élèves « maltraitées » par un prof… Mais la fille des Enfers tuera qui vous voulez ! Un 4ème tome à peine moins répétitif mais toujours aussi pénible.


La fille des enfers T4, manga chez Pika de Jigoku shojo project, Etô
  • Notre note Grey Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Grey Star Grey Star Grey Star Grey Star

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  • dessin Grey Star Grey Star Grey Star Grey Star

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©Pika édition 2009

L'histoire :

Quatre nouveaux cas de vengeance attendent la fille des Enfers :

  • La mélodie de la tristesse : Lorsque Yui annonce à la maison qu’elle doit jouer du piano pour accompagner le concours de la chorale du collège, son père adoptif s’énerve et lui interdit de toucher à cet instrument. Mais la fillette s’entraîne en cachette jusqu’au jour où son père s’en aperçoit. Il devient alors violent et la séquestre dans sa chambre…
  • La valse des chiots : Nana, Yûka et Miyako découvrent un chien abandonné et décident de s’en occuper. Mais les animaux sont interdits dans leur immeuble et les trois jeunes filles sont obligées de confier l’animal à une dame qui dit tenir un foyer pour chiens abandonnés. Peu après, les enfants rendent visite à l’animal mais découvrent que la femme maltraite en fait sévèrement les pauvres chiens. Pourtant, la police refuse de croire les trois filles et elles décident donc d’aller délivrer les animaux elles-mêmes…
  • Une belle amitié : Makoto s’entend bien avec ses copines de classe jusqu’à ce qu’elle prenne la défense de Tomita, une camarade très renfermée en train de se faire asticoter par Miho, la « leader » chez les filles. Cette dernière décide alors de faire de la vie de Makoto un enfer et tout le monde se met à la maltraiter…
  • Le faux courrier des Enfers : Sanae se fait encore réprimandée par la professeur Hayashi ce matin : sa coupe de cheveux n’est pas réglementaire. Heureusement, la professeur Hochiai vient à la rescousse et abrège la dispute. Le soir, Sanae reçoit un SMS qui lui parle du site du courrier des Enfers et tente de s’y connecter pour y inscrire le nom du professeur Hayashi mais la connexion ne fonctionne pas. De son côté, la véritable fille des Enfers apprend l’existence d’un faux site web qui copie le sien… Le soir même, Mme Hayashi est poussée dans des escaliers. Mme Hochiai enquête et prévient le directeur : la piste d’un « site web des Enfers » remonte jusqu’à Sanae…

    Ce qu'on en pense sur la planète BD :

    La grosse différence qui apparaît à partir de ce quatrième tome est que l’auteur fait varier légèrement le schéma de ses histoires, jusqu’ici toutes aussi linéaires et suivant un calque très précis où les seules différences venaient de la tête des personnages et de l’injustice mise en avant. En clair, cette fois-ci, un minimum syndical de rebondissements « inattendus » fait son apparition, mais toujours pas assez pour nous sauver de l’ennui. Sinon, toujours les mêmes défauts : personnages « délavés » (pas de personnalité, pas de volonté, pas de courage, pas de saveur…), situations caricaturales parfois à la limite du risible, et surtout des apparitions finales de la fille des Enfers, véritables points d’orgue de chacune de ces histoires, qui sont toujours aussi peu développées ou aussi mal mises en scène. Dernier détail énervant : une fois sur deux, la personne qui fait appel à la fille des Enfers se trouve être comme par hasard dans la même classe ou dans le même collège que cette dernière (son identité ne va plus être un secret pour personne d’ici peu de temps) ! On notera également avec amusement qu’on apprend seulement en lisant les bonus de fin qu’un nouveau personnage a fait son apparition dans ce quatrième tome et que l’on ne s’en est même pas aperçu ! Il s’agit de Kikuri, une enfant en kimono qu’on voit apparaître en arrière-plan d’une unique case sans aucune raison. D’une manière plus globale, on s’interroge toujours sur la moralité de mettre en avant une telle légende urbaine : « Quelqu’un te déranges ? Tue-le, c’est facile ! »… Le dessin reste à la limite du correct mais est toujours aussi linéaire lui aussi : tout se ressemble, la mise en scène laisse à désirer, les planches semblent surchargées alors qu’il y a finalement peu de remplissage mais le tramage vient alourdir tout ça… Seuls les yeux des personnages semblent soignés et, à la rigueur, le découpage fait preuve de beaucoup de variété. Bref, les histoires commencent à peine à être légèrement moins linéaires qu’auparavant mais la lecture est pourtant toujours très décevante, énervante, à mourir d’ennui… et, surtout, n’apporte vraiment rien. Une pierre à côté de l’édifice en quelque sorte…

    voir la fiche officielle ISBN 9782845999923