L'histoire :
Alors qu’il a assuré à ses camarades une victoire infaillible, Kikuchi vient de perdre deux fois d’affilée et son équipe demande alors une pause. Nao est ravie car la partie s’annonce bien pour leur équipe mais Akiyama n’en est pas aussi sûr qu’elle. De son côté, Kikuchi rassure ses coéquipiers : il était simplement en train de préparer le jeu pour avoir systématiquement le joker dans son jeu. Cela semble impossible à réaliser mais en fait Kikuchi a une capacité spéciale, la vision cinétique. Ainsi, il a vu que la dernière carte du paquet avait un coin blanc, ce qui veut dire que c’est soit un as soit un joker, et il a pu suivre l’évolution de la carte lorsque l’employé du LGT a battu le jeu. En réalité, Kikuchi a pratiqué la boxe et, comme il n’avait pas beaucoup de force, il s’est employé à développer sa capacité visuelle pour esquiver les attaques au dernier moment, ce qui explique qu’il peut suivre les cartes, même mélangées à vive allure. Nao, Akiyama et Fukunaga vont avoir du mal à s’en sortir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le jeu du poker se termine dans la première moitié avant d’enchainer sur la troisième et dernière partie de la manche. En ce qui concerne le poker, on n’est toujours pas surpris par le déroulement des duels (Akiyama perd au début avant de mettre une raclée in extremis à son adversaire) mais ce qui déçoit réellement est la révélation sur le don de Kikuchi : comme il est un ancien boxeur, il a acquis une vision cinétique qui lui permet de suivre les cartes quand elles sont battues. Voilà une explication capilotractée et plutôt ridicule ! Quant au jeu suivant, il s’agit de la roulette fixe, c’est-à-dire le jeu de la roulette sauf que le plateau ne tourne pas et qu’il est caché, et qu’il faut bien évidemment deviner où va arriver la bille. Là encore, le déroulement suit le même schéma et Nao nous fait une fois de plus une démonstration de sa crédulité à toute épreuve avant de dévoiler une stratégie qu’elle a elle-même mise en place. Si on peut admettre qu’elle a compris qu’elle se reposait tout le temps sur Akiyama, on a en revanche beaucoup de mal à croire qu’elle ait pu élaborer un plan mesquin toute seule et qu’elle sache déchiffrer les sentiments de Fukunaga. Graphiquement, on est toujours aussi désespéré par les grimaces à s’en décrocher la mâchoire, mais on l’est tout autant par les changements d’une page à l’autre de la taille de la poitrine de Nao et des silhouettes mal faites des personnages en général. Une fois de plus, rien d’intéressant.
