10 ans après le dernier (échec) film des Quatre Fantastiques et 20 ans après la première adaptation officielle, le MCU déterre les personnages mythiques des FF ! Et surtout, ce film répare une terrible erreur qui avait fait grincer les dents des fans en 2007 en incarnant véritablement le personnage de Galactus !
Il faut dire que le Dévoreur des Mondes est certainement la plus belle idée qu’une fiction n’ait jamais réalisée. Tellement folle qu’on a même du mal à l’imaginer dans la réalité. C’est donc un défi de taille de restaurer à la fois des personnages emblématiques de chez Marvel tout en redorant le blason immense de Galactus.
Et le film s’en sort plutôt bien, réconciliant les gens avec l’univers des super-héros qui commençaient vraiment à s’essouffler depuis quelques temps. Ce n’est pas un hasard si les 4F sont adulés dans l’histoire car ce film symbolise aussi ce regain d’amour que l’on a tous au fond de nous pour les personnages aux super pouvoirs. En plus, le film réalise l’exploit de plaire à la fois aux non initiés et aux amateurs des comics. Preuve qu’on peut plaire aux fans tout en faisant du grand public.
Ok, le Silver Surfer en femme, ça fait trop wok. Ok Galactus n’est pas aussi gigantesque qu’il ne l’est quand on le voit en entier. Ok, Pedro Pascal est trop humain pour incarner le « vrai » Reed Richards.
Mais, si l’on oublie ces petits défauts, le film renoue vraiment avec l’essence de ce que doit être une bonne histoire de super-héros : un scénario habile et une bonne dose d’aventures pure. Vous saviez d’ailleurs que l’idée mère (presque sans jeu de mot) vient de Earth X, une sacrée bonne idée quand on connaît le chef-d’œuvre d’Alex Ross et de Jim Krueger.
Alors oui, après avoir souffert avec plusieurs titres plus que décevants, nous sommes en droit de prendre la parole.
N’ayons pas peur et disons-le aux créateurs, aux réalisateurs et à Disney : on ne veut plus d’un produit préfabriqué et pré mâché où chaque film ressemble au précédent et où l’on masque le vide du scénario par de l’action à tout va et de l’humour bêta. Exprimons-le encore plus fort : on veut du vrai super héros, à savoir un divertissement honnête, qui tient la route et pas un spectacle décérébré ou débilement enfantin. Crions-le plus haut encore : on veut de la qualité tout en ayant le côté fun et sympa ! Comme dans ce film. Et main dans la main, fans, novices, créateurs, producteurs, businessmen… faisons cet exploit et ce renouveau ensemble. Tous ensemble. Comme une famille…
