parution 29 janvier 2014  éditeur (à compte d'auteur)  Public adulte  Mots clés Blogosphère / Chronique sociale / Humour

Demain j'arrête, après on verra

STPo, webdesigner en freelance, raconte sa vie en BD : ses amis, son job, la musique, ses considérations politiques et civiques, ses coups de gueule… Une autofiction cynique blogosphérisée et auto-éditée.


Demain j'arrête, après on verra, bd chez (à compte d'auteur) de Andrieu
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©(à compte d'auteur) édition 2014

L'histoire :

STPo et ses potes sont à Vierzon, pour le « Podium d’été ». A l’affiche de ce festival de zic, il y a notamment Plastic Bertrand et Carlos. Ils assistent alors, au milieu des larsens et des vieux, entre amusement et affliction, aux piteuses performances des stars qui défilent sur la remorque d’un camion…
STPo reconnait que lors des soirées entre amis, il reste parfois spectateur des discussions. Au début, il se reprochait sa timidité maladive… mais aujourd’hui, c’est juste parce que les sujets de conversation le désintéressent fortement. Il est donc devenu un sale con méprisant, plutôt qu’un introverti refoulé.
Un pote se confie à STPo : il a rencontré une meuf militante et féministe lors d’une soirée. Cela ne l’a pas empêché de la niquer d’abord, puis de lui exposer ensuite le fond de sa pensée phallocrate. Et de la larguer sur le champ, évidemment. Le plus con, c’est qu’ils n’ont pas mis de préservatif…
Journée normale d’un webdesigner : réveil à 9h38 par un client au téléphone qui réclame que son site soit en ligne ; intense matinée de boulot ; 12h24, sa meuf l’appel des urgences car elle s’est faite une entorse de la cheville ; 14h15, il se rend à un entretien (foireux) pour un job (loupé) ; 17h42, les potes appellent pour le concert du soir ; 18h25, bières et paëlla ; 23h33, fin du concert, décollage en RER pour aller voir la cops boiteuse ; 02h10, couchage…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Sans compter le talent, il faut courage et détermination pour se lancer dans l’auto-édition. C’est ce que fait STPo (oui, c’est imprononçable et sans rapport avec son vrai nom, Christophe Andrieu), graphiste webdesigner en freelance dans la vraie vie, doté d’un bon coup de crayon. Pendant des années, comme bien d’autres avant (et pendant) lui, il a dessiné ses états d’âme, ses anecdotes du quotidien, professionnelles et intimes, en strips mono-planche qu’il a ensuite publiés sur son blog (http://demainjarrete.stpo.fr). Classique. Ce petit bouquin souple paru chez le faux éditeur Milounitch recueille ainsi 10 années d’auto-fiction et a été rendu possible par le financement participatif (merci Ulule). La plupart du temps, dans ces historiettes réinventées depuis un châssis autobiographique, STPo râle et s’énerve de tout. Il ne supporte pas le manque de civisme, les jours de l’an, les beaufs, les discussions futiles, l’achat de fringues, le Nutella®, l’administration, les fachos, les supermarchés… Il se plaint même de trop se plaindre ! Certes, on comprend et partage la plupart des doléances émises… mais à la longue, cette collection de grommellements nombrilistes peut lasser. D’autant que le bouquin est dense : cadrages serrés, trait de dessin épais, moult phylactères et 90 planches. Qu’on accepte ou pas ce postulat cathartique, il faut reconnaître que STPo montre moult aptitudes requises pour l’art séquentiel, du rythme visuel jusqu’au grand soin apporté aux textes. L’auteur parviendra-t-il à transformer ce premier essai concluant en conjuguant souffle narratif, dispositions graphiques et désir de liberté éditoriale ? Demain, on verra…

voir la fiche officielle ISBN 9782954619309