parution 01 avril 1981  éditeur Arédit  collection Comics Pocket
 Public ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Espionnage / Policier / Politique / Thriller

Le Commander T10

Le Commander dans un fauteuil (2/2)

Le Commander, flanqué de deux de ses amis espions, est en mission au Quatar pour déjouer les plans d'une organisation terroriste palestinienne. Les américains se sortiront-il des très sales draps dans lesquels ils semblent vautrés ?


Le Commander T10 : Le Commander dans un fauteuil (2/2) (0), bd chez Arédit de G.-J., Toni Deu
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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L'histoire :

Un attentat a été déjoué à bord de l'Indian Star, lors de son escale à Rotterdam. Un membre du FPLP, un commando terroriste palestinien, a été abattu et les services de l'Office of Naval Intelligency ont déterminé qu'un certain Saloum était le donneur d'ordre. La base de l'organisation semble se situer dans la capitale de l'émirat du Qatar. Les services secrets américains décident alors d'infiltrer les locaux d'une maison close à Doha. Ils évacuent rapidement la tenancière et la remplacent par une soi disante cousine, qui est en réalité un agent de l'ONI. Cesca Pepini, alias la Mamma, sera associée à Serge Kovask, dit Le Commander. Pour ne soulever aucune suspicion, il passera pour un infirme en mimant être cloué dans un fauteuil roulant. Sur place, l'enquête s'avère difficile : les livres de comptes de ce lieu sulfureux qui accueille la haute société ne permettent pas de remonter la piste du suspect. Le gros poisson ne mord pas à l'hameçon... Ce qui réduit encore plus la marge de manœuvre des espions occidentaux est l'intervention du chef de la police locale, le Capitaine Nessih, qui a visiblement l’établissement dans le collimateur. Et comme si cela ne suffisait pas, Marcus Clark, le troisième agent américain sur place, est piégé. Il a été attiré sur les lieux d'un crime pour lequel il se retrouve accusé et il croupit en prison...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Plus de 400 romans et deux séries de BD adaptées de ces écrits. On pourrait ainsi résumer de manière lapidaire l’œuvre de GJ Arnaud. Et si La Compagnie des Glaces a fait naître 16 albums de SF chez Dargaud, le personnage du Commander, dont la vie trace un parcours de 75 romans d'espionnage, a trouvé comme adaptation 10 petits formats édités chez Arédit de 1976 à 1981. On retrouve donc dans cette seconde et dernière partie un trio d'espions en fâcheuse posture. La maison close qu'ils ont investie ne se contente plus d'être un élément exotique de la narration mais devient le théâtre angoissant d'un huis-clos à l'atmosphère lourde et tendue. Les cartes s'abattent dans un poker menteur, aux enjeux mortels. D'un côté, Kovask, la Mamma et Marcus Clark, experts en bluff et emblèmes de l'occident qui lutte contre les plans des terroristes palestiniens. De l'autre, des agents-doubles mais qui finiront doublés ! Alors que jusque-là le rythme était particulièrement lent, tout s'accélère : un piège presque mortel, un kidnapping, des alliances et même l'intervention de l'armée. Tous les ingrédients du polar d'espionnage sont là, avec quelques grosses ficelles cependant et des ellipses parfois un peu trop prononcées, qui hachent donc la fluidité du récit. Côté dessin, Antonio Deu semble marquer légèrement le pas. On trouve un peu moins de planches marquantes dans ce deuxième volume, mais sans doute peut-on l'expliquer parun rythme de publication probablement infernal. En réalité, on se demande bien combien de temps on lui a donné pour produire les 140 planches de cette aventure en deux tomes. Rien qui ne gâche cependant le plaisir de retrouver un genre de BD populaire et les aventures de ces espions d'antan.

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