L'histoire :
A la ferme de la Garuche, le jour se lève petit à petit. Le chien dort encore mais Marinette fait son petit tour matinal. Quand elle ouvre la cabane aux poules, elle pousse un cri d’effroi. Sébastien se réveille et accourt aussitôt : Marinette est effarée car un autre coq a disparu. Cette fois, il s’agit de Jean-Pierre Rives. Après Moscato, Betsen, Blanco, ibanez, Clerc, c’est le sixième coq qui disparaît mystérieusement. Il ne reste plus que Dupont et Ntamack ! Sébastien ne semble pas comprendre l’importance de ces volatiles. Marinette les élève avec amour pour qu’ils deviennent ensuite les mascottes du XV de France. Alors que s’est-il vraiment passé ? Si c’était un animal prédateur, Spanghero le chien l’aurait senti et aurait aboyé. Il ne reste plus qu’une possibilité : ceux qui logent dans la ferme. Ils sont actuellement six à profiter du gîte et l’un d’eux est forcément le coupable. Mais lequel ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela ne vous aura pas échappé : la coupe du monde de rugby se joue en France à partir du 8 septembre 2023. Pour l’occasion, Bamboo publie un nouveau tome des Rugbymen, le 21ème. Le titre indique l’événement sportif réel de la coupe du monde. Malheureusement, il ne faut pas s’attendre à d’autres allusions dans cet opus. Dommage, on aurait apprécié une ou quelques histoires inédites autour de cette compétition phare. Du coup, restons simplement dans notre Paillar national et remettons le bleu de chauffe pour relire de nouveaux gags autour de ces gentils losers aux corps musculeux et aux cœurs tendres. On tire toujours sur les mêmes ficelles, l’humour repose sur quelques stéréotypes du rugby : la fête, le combat physique, les tactiques alambiquées ou la troisième mi-temps. Plusieurs gags en une planche manquent d’originalité. Mais il faut tout de même louer la belle longévité de cette série qui, si elle ne révolutionne pas grand-chose, reste de bonne facture. Et puis, ici, de nouveaux personnages apparaissent avec des surnoms désopilants. On a même un caméo de Bernard Laporte. Les saynètes de plusieurs pages se multiplient. C’est agréable de découvrir une scène plus longue, notamment cette superbe métaphore entre contes et rugby racontée aux plus jeunes. Le dessinateur Poupard est assurément le capitaine de l’équipe. Son dessin est toujours de grande qualité et ce mélange de réalisme sur la représentation du rugby et de style « gros nez » propre à l'humour matche à la perfection. Encore un tome réussi et en plus, on est à domicile !
