L'histoire :
Au retour des grandes vacances, les cop’s se racontent leur été. Mélanie a profité d’un repos total dans un coin de paradis ; Cécile a fait les marchés avec ses parents pour vendre des poulets ; Murielle a repeint sa chambre ; Karine a reçu sa famille de Croatie… Jessica, elle, a réfléchi à une idée trop géniale : elle veut lancer une gazette et mettre toutes ses copines à contribution, en fonction de leurs spécialités, de leurs centres d’intérêt. Par exemple, Murielle ferait la page cuisine, Cécile la rubrique bouquins ; Karine aux photos… Tout le monde est enthousiaste, mais aucune n’a une idée vraiment pertinente pour un article a forte plus-value. Une des copines propose un focus sur sa collection de capsules de soda. Mais Jessica trouve ça naze de parler de soi… Elle aimerait que leur gazette aborde des sujets de société ! Elles débattent longuement de la question, mais comme elles ne trouvent pas mieux : paf ce sera une sujet sur la collection de capsules de soda. Murielle évoque soudain la présence des pompiers le matin même dans son immeuble. Aussitôt, les copines veulent savoir tous les détails et posent mille questions, afin de nourrir leur scoop. Mais Murielle précise enfin que les pompiers étaient juste venus pour vendre leurs calendriers…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En marge des quelques histoires courtes d’Idéfix – formidablement dessinées dans un style uderzoien – le dessinateur Philippe Fenech revient à sa série de gags au long cours, Mes cop’s, scénarisée par Christophe Cazenove. Dans ce 16ème tome, la bande de copines commence par concrétiser un projet costaud : rédiger une gazette online, le temps d’une dizaine de gags. Puis étant donné que c’est quand même un peu de boulot chiant que de faire un journal régulier, elles changent de thématique. Elles se mettent alors à faire des jeux : des jeux de société, des jeux de rôles, des jeux de plateau, des jeux de cartes, du scrabble, des p’tits chevaux, des parties d’échecs, des fléchettes… Elles font un tour relativement exhaustif du sujet, façon catalogue. Et puisque telle est la thématique, l’éditeur et les auteurs proposent même un (vrai) jeu au sein de la BD, une sorte de jeu de l’oie (et non jeu « de plateau » comme l’indique le sticker !) qui réclamera juste que vous vous munissiez de pions et de dés (il existe aussi des simulateurs de dés sur smartphones). Rien de révolutionnaire, donc, mais une nouvelle pierre précieuse à la construction d’une rareté dans le paysage bédéphile franco-belge : une série au long cours perdure.
