parution 13 septembre 2017  éditeur Delcourt  collection Neopolis
 Public ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Historique / Mondes décalés / XIXème-Victorien

Hauteville house T15

Cap Horn

Alors que la bataille finale se prépare pour anéantir la domination de l’Isopode, il faut aller récupérer l’idole en obsidienne chez la tribu des Selk’nams. Fin décevante d’un cycle néanmoins passionnant.


 Hauteville house T15 : Cap Horn (0), bd chez Delcourt de Duval, Gioux, Sayago
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Delcourt édition 2017

L'histoire :

Une trentaine d’année auparavant… Crockett a quitté in-extrémis le fort de l’Alamo par un des portails de télé-transportation. Il s’est alors retrouvé coincé : le portail de l’autre côté a été détruit juste après son passage. Il est blessé et doit vite cautériser la plaie avant qu’elle s’infecte. Alors qu’il s’attend à trouver les indiens qui vivent plus au nord, il tombe nez à nez avec une expédition britannique à bord du Beagle, promenant d’illustres personnages : le capitaine Fitzroy, le peintre Conrad Martens, Charles Darwin… En plus d’être soigné, Crockett côtoie tout ce petit monde et les suit à la rencontre des autochtones. C’est à cette époque que Crockett décide de confier l’idole de l’ordre de l’Obsidienne à la tribu des Selk’nam, avant de s’installer sur le 37e parallèle pour se faire oublier. Crockett est aujourd’hui de retour à bord d’un vapeur arrivé dans le détroit de Magellan. Mauguy croit y voir des grands hommes, peut-être de trois mètres de haut. Evidemment, personne ne le croit et personne d’autre ne les a vus. Pourtant Crockett raconte que Magellan les aurait aperçus, même s’il pense lui-même sincèrement que c’est une belle foutaise. Pas de temps à perdre, il faut récupérer l’idole avant la bataille finale qui opposera le Léviathan à l’Isopode…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Comme les auteurs ont distribué les informations cruciales au compte-goutte lors des tomes précédents, l’heure de la grande explication, intéressante mais furieusement énumérative, a sonné. Au début, ça traîne donc sérieusement en longueur… Puis tout se déchaîne. C’est la grande alliance cosmique avec les géants, les nains et toute l’autochtonie du coin, légendaire ou pas, qui voudra bien s’y mettre, prenant la route vers le cap Horn pour tenter une dernière fois de sauver le monde. Mince, c’est terrible, les méchants sont si nombreux et tous pas beaux ! Et on risque vraiment de se faire massacrer, mais on y va quand même, parce que mourir de ça ou d’autres choses… Bref, pour finir, grande revisitation de la bataille de la Morienne à coup d’araignée de mer géante et de monstre du Loch Ness se faisant trancher la tête. Le lecteur blasé de ce genre de déchaînement s’ennuie un peu… et ne peut s’empêcher de bailler un « tout ça pour ça » final. Pourtant les ingrédients sont bons et bien étudiés. Les auteurs réussissent à entremêler un beau melting-pot des références chiliennes historiques et légendaires de l’époque, pour donner cet accent steampunk original qui fait le succès de la série. Mais bon, voilà, on ne peut aussi s’empêcher de regretter un graphisme sympa mais manquant cruellement de détails sur les plans larges, avec des personnages à peine esquissés. Une fin de cycle intéressante, certes, mais qu’on aurait aimé moins grandiloquente et plus soignée. Cela ne nous empêchera pas d’attendre une suite avec impatience.

voir la fiche officielle ISBN 9782756090870