parution 01 juillet 2005  éditeur Delcourt  collection Conquistador
 Public enfant / ado / adulte  Mots clés Historique / Renaissance / Sentimental / XVIIIème-Lumières

La rose écarlate – cycle 1, T1

Je savais que je te rencontrerais

Une jeune femme passionnée d'escrime décide de venger la mort de son père. Un « shojo » de cape et d'épée au scénario rebattu et à la sauce manga.


La rose écarlate – cycle 1, T1 : Je savais que je te rencontrerais (0), bd chez Delcourt de Lyfoung, Ogaki
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Grey Star Grey Star Grey Star

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  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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©Delcourt édition 2005

L'histoire :

Dans son village natal du Périgord, Maud est une jeune femme romantique passionnée d’escrime. Cette ferveur lui vient de son père, forgeron réputé, et de l’intérêt qu’elle porte pour un bandit au grand cœur, le « Renard », qui vole aux riches pour soulager les pauvres de leur misère. Une nuit, un intrus pénètre dans la forge et assassine son père sous ses yeux. Maud intervient et défigure l’homme d’un coup de fleuret au visage. Ce dernier prend la fuite en abandonnant l’objet de son crime : des récits de voyage que le père de Maud avait rapporté d’orient… A son enterrement, elle découvre que son grand-père est toujours en vie et qu’il est disposé, à présent que son fils est mort, à la recueillir chez lui à Paris. Ayant appris que le meurtrier de son père venait de la capitale, elle accepte le voyage pour assouvir sa vengeance. Elle débarque alors dans un milieu aristocrate et comprend qu’elle est désormais promise à une éducation stricte qui fera d’elle une jeune fille de bonne famille. Son caractère entier et sa passion pour l’aventure mettent toutefois à mal l’opiniâtreté de ses précepteurs. Son cœur reste au Renard et elle vengera son père coûte que coûte…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

La narration et le traitement graphique de ce premier épisode ont un côté fleur bleue de série B pleinement assumé qui agacera plus d’un garçon. En fait, La Rose écarlate ressemble fort à un shojo (manga pour jeunes filles) prévu en 5 tomes. Scénariste ET dessinatrice de cette nouvelle série, Patricia Lyfoung propose un florilège condensé de ses références romanesques, qu’elles soient issues de la littérature françaises ou de ses souvenirs d’enfance « japanimés ». On a l’impression de lire un épisode de Lady Oscar ou de Candy amoureuse de Zorro (le « renard », en espagnol) ou de Robin des bois (le gentil voleur qui pille les riches pour donner aux pauvres). L’auteur s’inspire largement d’ Aurore de Nevers (Le bossu) pour son personnage Maud tandis que le Comte de Landrey, séducteur et calculateur, est une copie conforme de Valmont (Les liaisons dangereuses). Bref, il n’y a rien de très original dans ce scénario à réserver au jeune public féminin. Le dessin très manga s’appuie notamment sur une profusion de lignes de fuite pour ajouter de la tension aux cases (jusqu’à 7 fois sur la même planche !). Si ce procédé fonctionne parfaitement, il est tellement systématique que cela finit par agacer. A noter, Patricia Lyfoung, est la compagne de Philippe Ogaki (Les guerriers du silence), qui a d’ailleurs contribué à la colorisation de l'album (également très chouette). A l’issu de cette mise en bouche divertissante à défaut d’être novatrice, une énigme demeure : la toute première planche dans un décor oriental, qui n’a rien à voir avec le reste du récit...

voir la fiche officielle ISBN 9782847897975