L'histoire :
10 septembre. Toute la classe de Toto passe l’après-midi à la bibliothèque. La maîtresse a rédigé un questionnaire sur l’histoire de France. Pour trouver les réponses, les élèves sont en équipe deux par deux. Ils peuvent s’aider des livres qui sont autour d’eux et des ordinateurs de la médiathèque. Dans les faits, chacun a sa méthode : Arnold escalade les rayons, Igor attaque sur la Révolution Française. Et Toto, alors ? Il fait équipe avec Yassine. Enfin, il est parti dormir, parce qu’à chaque fois qu’on lui parle d’Histoire, ça ne rate pas : il bâille et s’endort… et il rêve. Il commence par la Préhistoire, les Gaulois et l’Antiquité Romaine. Il poursuit par le Moyen-âge, la Révolution Française, Napoléon, la guerre de 14, le Front Populaire, l’Occupation, les années 60 pour finir de nos jours…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quand on est petit, « Toto » est une idole. Tantôt absurdes, tantôt potaches, les blagues utilisant cette icône du cancre permettent aux zygomatiques de faire un peu de gymnastique, l’espace de quelques minutes. Depuis 10 albums, Thierry Coppée nous raconte les péripéties d'une version de ce Toto, sur un dessin humoristique académique parfaitement dans le ton. Et pour cette édition, il propose un numéro « historique », au sens propre comme au sens figuré. Ce 10ème opus s'intitule très justement L’histoire drôle et il est l’occasion pour l’auteur de décliner le concept Toto – une planche = une blague – autour des grands moments de l’Histoire de France. Toto est à la bibliothèque, il trouve le moyen de piquer un petit roupillon (Toto et l’école, tout le monde le sait, ça fait deux !) et là, patatras, le voici revenu dans le passé. Résultat ? Certaines blagues font mouche (La roue de l’infortune, Copie qu’on forme…), d’autres méritent le bonnet d’âne (La guerre du feu, La voie des larmes…). Un bon point pour les intitulés présents en haut de chaque planche qui sont toujours bien trouvés, à coup de jeux de mots (Jurassic farce, Arène ton cirque, A la queue, l’nœud-nœud !...).
