L'histoire :
Comme la misère devenait importante, les habitants d'un village se débarrassent d'une petite fille dans une forêt pour conjurer le sort. Ils tentent de contenter les esprits avec Ary, différente des autres enfants. Seule, Ary rencontre un esprit qui va l'aider dans une quête identitaire et mystique. Cependant, quand elle revient auprès des siens, son histoire ne convainc pas tout le monde. Suffisamment néanmoins pour que son histoire soit racontée au-delà des limites du village. A tel point qu'un jeune garçon s'organise pour l'enlever et menacer ses proches de mort si elle ne l'accompagne pas. Or à Faux Cap, les vent dévorent les cultures et les poissons disparaissent. Quel avenir est donc possible ? Par chance, les esprits sont au rendez-vous pour les aider à résoudre leurs problèmes. Seule Ary fait un choix différent en restant sous l'eau, car elle doit choisir entre vivre sans réponse sur son passé ou arrêter son chemin et obtenir des réponses. Leurs destinées était écrite pour un changement complet et des lendemains meilleurs...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce tome 2 est un nouveau voyage au cœur de la culture malgache, de l'écologie et de l'évolution de mentalité de la société. On retrouve les esprits qui sont présents sur tous les aspects de la nature. Chacun à un rôle et quand l'équilibre est bouleversé tout s'effondre. En parallèle à cela, la colère de ces êtres immatériels est liée à l'activité de l'homme. La surexploitation des sols, des mers, le non respect des cultures et des traditions locales, amènent des changements qui ne sont guère profitables à tous. Rien n'est inscrit dans le marbre quand certains portent un combat de longue haleine pour le bien être de chacun. Des résultats sont possibles et sont visibles. Deux combattants de l'ombre changent la donne car les médias vont même en parler. Des modifications en profondeur se concrétisent, soutenues par l'état. Les deux artistes malgaches Rolling Pen et Catmouse James montrent l'amour qu'ils portent à leur pays dans toute sa complexité. Le trait léger et innocent rend l'histoire encore plus authentique, comme un conte où se cache une réalité difficile.
