L'histoire :
Nola arrive paniquée lorsqu’elle frappe à la porte de ses amis du monde de Pandorient. Elle leur apprend que le passage qui lui permet de retourner chez elle est mystérieusement fermé et qu’elle est bloquée dans leur monde ! Andréa plaisante en annonçant à son amie qu’elle va pouvoir vivre avec eux, mais cela ne fait pas rire Nola qui veut retrouver son père avant que ce dernier ne constate son absence et ne s’inquiète… Anton propose alors de retourner à la porte magique pour découvrir d’où vient le problème. Sur place, Andréa, Igor et Anton constatent en effet que le passage est totalement fermé. Anton croise alors les doigts pour que la clé soit simplement tombée de la boîte à musique et que personne ne l’ait subtilisée. Il envoie Andréa au sommet de la montagne portail où elle pourra voir l’intérieur de la chambre de Nola. Bonne nouvelle : la clé est bien là, elle est simplement tombée au pied du bureau de sa copine. Anton ne voit qu’une solution pour rouvrir le passage : fabriquer une poudre de lévitation pour remettre la clé en place, en espérant que cette dernière puisse traverser le portail et attendre l’objet. Pour ce faire, il va avoir besoin de plusieurs ingrédients dont trois plumes d’aigle-douce, animal fabuleux aux plumes poilues. Il demande donc aux deux filles de se rendre chez l’herboriste Télio afin d’acheter cet ingrédient essentiel…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette cinquième aventure, la jeune Nola se retrouve bloquée dans le monde magique de Pandorient car la clé de sa boîte à musique magique est tombée de la serrure. Pour régler ce problème, la solution est en théorie assez simple : il suffit d’user de poudre de lévitation pour remettre l’objet en place. Mais la pratique est bien plus complexe car Nola et ses amis ont besoin de plumes d’aigle-douce pour sa réalisation... Or cette denrée est devenue extrêmement rare depuis que les défenseurs des animaux ont obtenu gain de cause et que la chasse de cet animal est interdite ! Bref, cette nouvelle histoire de Carbone va emmener les héros sur beaucoup de rebondissements et la rencontre de nouveaux protagonistes aux bonnes intentions. En plus de cela, la scénariste met en avant l’amitié toujours plus solide entre Nola et Andréa. Elle parle des dangers et de la stupidité de la chasse et remet en avant l’intrigue sur la mort de la mère de Nola. Ce bon divertissement ne pourra que plaire au public ciblé. Surtout que la mise en images de Jérôme Gillet (dit Gijé), pleine de couleurs, de peps, de personnages et créatures magiques, reste un enchantement. On a juste envie de suivre les protagonistes, de visiter l’échoppe de l’herboriste ou encore de s’approcher de la magnifique aigle-douce. Cette fin de cycle réussie donne délicieusement envie de découvrir rapidement le prochain.
