L'histoire :
Koral, la nouvelle bras armé, peut être suivi à la trace par les ennemis, « les dégénérés », à cause de son armille, un objet magique lui permettant d'user de son pouvoir. Pour protéger les leurs, Fidel et Koral ont donc décidé de cheminer de leur côté pour servir en quelque sorte d'appât aux adversaires. Si le reste du groupe fait chemin de son côté, l'objectif reste le même pour chacun : rejoindre la cité royale afin d'y être en sécurité ! Quant à Yano, il a rejoint le camp des ennemis avec son père afin d'être leur bras armé. En se liant à sa propre armille, le jeune garçon bénéficie des souvenirs des précédents possesseurs de l'artefact et commence à se poser des questions sur les raisons qui ont amené les dégénérés à venir sur leur planète et à s'en prendre aux habitants. De son côté, Koral a également des visions qui laisserait penser que les méchants de l'histoire ne serait pas ceux que l'on pense. Mais peut-elle vraiment se fier à ces fragments de souvenirs ? Chaque groupe doit en plus faire face chacun de leur côté à la même menace : une meute de ligres. Plus grands que des tigres et agissant à la manière des loups, les ligres suivent les différents groupes en ne cessant d'accroître leur nombre. Tôt ou tard, ils vont passer à l'attaque !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une seconde partie un peu monotone, le scénariste Pog concluait son récit avec la création de trois groupes. Cette suite reprend ainsi sur une intrigue se déroulant sur trois fronts. D'un côté, le duo Koral-Fidel chemine tout en étant poursuivi par l'ennemi. Le reste du groupe se rend au même endroit, mais via un parcours différent. Enfin Yano rejoint les rangs de l'ennemi. Entre scènes d'action et révélations sur les origines et les événements passés, cette troisième partie se révèle plus riche et plus surprenante que les albums précédents et ce, pour notre plus grand plaisir de lecture. Bien sûr, l'ensemble reste perfectible, mais pour une série à l'attention des jeunes lecteurs, ce tome 3 se montre convainquant. Aux dessins, l'italien Enrico Orlandi poursuit sa mise en images simple et rapide s’inspirant autant de l'univers manga que celui des films d'animation. Les couleurs finalisent l'ensemble de manière claire et lisible. Riche de 130 pages, cette troisième partie hausse le ton et donne davantage d'ampleur à la série. Et alors que l'album se conclut par un mystérieux « Fin ? », on espère pouvoir au moins profiter d'un prochain album offrant une véritable conclusion...