L'histoire :
Cassabianca, le sous-marin corsé : Le 27 novembre 1942, les allemands tentent de s’emparer de la flotte française à Toulon. Les marins préfèrent saborder leurs navires que de les abandonner à l’ennemi. Un sous-marin arrive alors à s’enfuir malgré les tirs allemands. Peu de temps après, au large d’Alger, le sous-marin refait surface et ne tarde pas à reprendre la guerre aux cotés des alliés. Dans les états-majors, on souhaite un moyen d’armer la résistance corse. C’est ainsi que le Cassabianca est chargé ras-la-gueule d’armes et débarque sa cargaison et des agents en Corse occupée. Bien que l’île de beauté soit entourée de défenses allemandes et italiennes, le sous-marin navigue en surface, de nuit pour aller au plus près des côtes sans se faire repérer. Une fois près du rivage, le Casabianca se pose au fond et reste toute la journée sur le sable, pendant qu’en surface, les navires ne peuvent ni le voir, ni l’entendre. Lorsque l’obscurité tombe, le submersible remonte, et il a ainsi toute la nuit pour décharger en paix…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le petit théâtre des opérations, qui traite avec un humour décalé des faits d’armes de héros et héroïnes de la première et de la seconde guerre mondiale, a déjà 5 albums à son actif et 2 spin-off. Cette Anthologie 39-45 réalisée en collaboration avec le Musée de la Légion d’honneur est un recueil des meilleures anecdotes des 4 premiers volumes. On retrouve évidemment des histoires de militaires des pays alliés issus de différents corps d’armée (terre, air et marine) ainsi que l’épopée héroïque d’un espion français (une histoire inédite). Si le ton est humoristique, les auteurs ne manquent jamais de respects à ceux qui se sont battus pour nos libertés. A chaque page se cachent des détails loufoques comme par exemple dans cette salle d’instruction de soldats népalais où une affiche décrit la technique du Kameha Meha ; ou encore le célèbre vase du Lotus bleu dans la salle d’attente d’un attaché militaire britannique. Les dialogues sont tout autant savoureux de dérision et donnent un peu de légèreté à un sujet qui aurait pu être abordé avec gravité. C’est une approche originale et audacieuse du devoir de Mémoire ! Au terme de chaque chapitre dessiné, toujours avec le même ton humoristique, un texte documenté d’une page apporte quelques informations complémentaires sur ces récits véridiques souvent incroyables.