L'histoire :
Suite aux événements (de Alva dans la nuit), Alva et Mini ont trouvé refuge au Moyen-Orient, cachés dans le désert. Alva réussit doucement à trouver un équilibre à ses pouvoirs et Mini prend très à cœur son rôle d’ami et de protecteur. Leurs voisins sont également des compagnons fidèles et cachent la présence des deux compères comme ils le peuvent. Mais une énigmatique et diabolique milliardaire répondant au nom de Madame Zobel arrive dans ce désert en apparence sans importance. Accompagnée de mercenaires aux étranges pouvoirs, elle met la main sur un artefact légendaire : la larme de Lazare. Ayant réduit en cendres le village dans lequel ils résidaient, Alva et Mini découvrent que l’un de leur voisin cachait cette larme depuis fort longtemps. Dans un dernier souffle, l’homme confère à Mini un don inespéré : celui des Djinns du désert. Alva la sorcière nordique et Mini le Djinn vont devoir traverser l’impossible pour rejoindre la Scandinavie et arrêter Zobel avant qu’elle ait pu mettre son plan à exécution !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après la mythologie nordique, Daniel Hansen et Aksel Studsgarth poursuivent leur déambulation théologique fantastique en offrant à Alva une suite à ses aventures. Et quelle Odyssée ! Moins horrifique que le premier volume, Alva Odyssée emprunte le chemin du récit d’aventures où les péripéties s’enchaînent autant que les voyages et les confrontations. Dans cette suite, les dieux sont parmi nous, ils se cachent aux yeux des hommes et protègent leur existence. Ces pistes et pérégrinations ne sont pas sans rappeler les moments les plus farfelus des aventures d’Indiana Jones ou les confrontations de Daniel Jackson avec les dieux aliens de Stargate. Cette fois, le scénario parvient à mêler questions de société modernes (les flux et crises migratoires) avec son postulat fantastique de départ. L’ensemble est fluide, mais comme dans le premier opus, nous pouvons rapidement nous perdre dans la compréhension de ce vaste univers. La partie graphique quant à elle est toujours d’une grande beauté et ses noirs et blancs ajoutent une puissance et une dureté à l’histoire. Une fois de plus, le duo Hansen et Studsgarth a livré un travail d’une grande beauté au scénario prenant, mystique et passionnant. Il ne nous reste donc plus qu’à attendre leur prochaine collaboration, de pied ferme !