L'histoire :
Au IVe siècle de notre ère, soit en l’an 1067 de Rome, Flavien, fonctionnaire des Thraces (et héros de La dernière prophétie), est envoyé en mission à Rome. De son arrivée dans la ville par la via Appia, de l’Aventin à l’Emporium, du Capitole au Colisée, du mont Palatin au Champs de Mars, Flavien découvre la Rome éternelle en touriste. A cette époque, Rome impressionne de richesses et de puissance. Imaginez : 11 forums, 967 bains publics, 11 grands thermes, 1352 fontaines alimentées par 19 aqueducs, 37 portes, 12 basiliques, 43 arcs de triomphe en marbre, 28 bibliothèques, 5 cirques, 200 temples et plus de 3000 statues… En cette année 314 après JC, l’économie est stable et la paix règne sur un empire romain qui rayonne sur l’Europe méditerranéenne…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cet album n’est pas une BD. Il s’agit plutôt d’un ouvrage de référence sur la Rome de l’antiquité. Quasi encyclopédique, il a été confectionné avec amour, patience et passion par Gilles Chaillet, l’auteur complet de Vasco et La dernière prophétie, ex-dessinateur de Lefranc et scénariste sur Le triangle secret et Intox. C’est aux côtés de Jacques Martin, créateur de Lefranc et d’Alix, que cette passion pour l’antiquité et par extension pour la capitale italienne, est née. Cet épais volume est le fruit de quarante années de recherches (!), illustrées par un nombre incroyable de photos de lieux et d’objets antiques, de dessins d’illustration et de détails de son incroyable plan de Rome. Ce dernier, représentant plus de 5000 heures de dessin et 3000 heures supplémentaires de mise en couleur, est phénoménal ! Un poster géant est livré avec l’ouvrage, et quand on le déplie, on s’aperçoit que c’est une réduction à 50% ! Le plan original, disponible dans le port-folio, mesure quand à lui 3m25 sur 2m... La plus grande case de BD de tous les temps ! Un travail titanesque, certes passionnant, mais s’adressant essentiellement aux passionnés. Comme le dit Bernard Lançon, maître de conférence d’Histoire romaine, dans la préface, « avec ce livre, Roma porte bien son anagramme : amor ».