L'histoire :
Le fils du soleil : Picsou présente une grande exposition au musée de Donaldville qui rassemble moult objets précieux et triomphes qu’il a découverts au fil des années. Ses neveux se font un plaisir de venir le visiter afin d’admirer toutes les merveilles qui prouvent une fois encore que Picsou est bien le canard le plus riche du monde. Cependant, un visiteur ne se laisse pas impressionner. Gripsou profite en effet de cette exposition pour défier une fois encore Picsou afin de lui démontrer qu’il n’est plus l’homme le plus riche du monde. Son défi sera de chercher quelque chose qui vaut le coup d’être découvert, comme par exemple, le trésor perdu des Incas…
L’argent coule à flots : Une fois encore, fier de sa fortune, Picsou raconte à ses neveux la manière dont il a, tout seul, dollar après dollar, amassé tout son argent. Tout petit déjà, lorsqu’il vivait en Ecosse, il ramassait et vendait du bois de chauffage. Après avoir amassé une somme suffisante, il pris le bateau pour se rendre en Amérique, la terre promise. Là-bas, il a travaillé sur les bateaux à vapeur du Mississippi, vécu la guerre du bétail dans l’Ouest américain et cherché du cuivre dans le Montana. Mais son premier million, il l’a gagné au Klondike, en prospectant dans les ruisseaux gelés les fameuses pépites d’or…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Éditions Glénat présentent dans un nouveau format rigide toute l’œuvre de Don Rosa, une série prévue en dix tomes afin de raconter la grande histoire de Picsou. Cette nouvelle édition présente dans l’ordre chronologique de création la totalité des aventures imaginées par celui qui est devenu un des grands maîtres des canards. Pour le coup, ce n’est pas une nouveauté puisque les Éditions Glénat ont déjà proposé au travers de leur collection La grande épopée de Picsou, une intégrale de sept volumes qui racontait la jeunesse et les aventures du célèbre milliardaire par l’auteur Don Rosa. Ce nouveau format a le mérite de reprendre toutes les aventures de Picsou et de ses neveux dans leur ordre de parution montrant ainsi de grandes histoires, mais aussi des histoires très courtes, de bonnes aventures comme celle de Citrouille carabinée ou Dernier traineau pour Dawson. Le dessin de Rosa se place dans la stricte lignée de celui de Barks, avec quelques petites différences sur les détails représentés et la complexité des décors. En effet, Don Rosa n’hésite pas à en mettre plus dans les cases, ce qui donne une qualité visuelle et graphique optimale. Une nouvelle collection à ne pas rater, car fondamentale et très réussie. Elle ravira, une fois encore, les amateurs éclairés de l’oncle Picsou.
