L'histoire :
Chaque nuit, Eshani fait le même rêve. Elle voit une jeune fille faire tomber une tasse de thé décorée de roses. Et au moment où cette dernière explose au sol, la planète Terre explose également ! Or aujourd'hui, à son réveil, l'enfant a d'autres choses à penser. En effet, c'est aujourd'hui que ses parents vont la marier de force à un vieil homme... Une dernière fois, elle essaye de comprendre pourquoi ses parents comptent l'offrir, elle qui est mineure, à un homme bien plus vieux qu'elle et qu'elle ne connaît pas. Pour seule réponse, son père lui explique que ce mariage va arranger un vieux conflit entre sa famille et cet homme. Toutefois, Eshani ne compte pas se laisser dicter ses actes. Elle compte prendre son destin en main. C'est sa connexion avec Xaksia, le géant des cauchemars, qui va lui permettre de prendre son indépendance ! Une fois face à son futur époux, Eshani libère son géant et révèle qu'elle a décidé de s'opposer à ce que son peuple impose aux femmes, avant de s'enfuir pour partir à la recherche de la fille qu'elle voit en songes. Pendant ce temps, du côté de Jérusalem, les giga fléaux se sont rassemblés et s'adonnent à une drôle de procession en cercle. Venant tout juste de libérer Alger, Enzo, Moon, Karvan, Nangali et leur géants respectifs se rendent à Jérusalem pour arrêter les ennemis...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour le cinquième tome de cette seconde saison, Lylian et Ingrid Chabbert restent à la barre scénaristique. Gardant le principe ultra balisé de la série, ce nouvel album nous présente un nouveau duo composé d'un gamin et d'un géant. Ici, on trouve une jeune afghane, échappant à un cruel destin, au côté d'une créature liée aux rêves et aux cauchemars. En parallèle de leur aventure, on suit également les agissements des enfants et géants découverts dans les tomes précédents. Au final à part sa conclusion davantage surprenante, ce nouvel album reste très classique et n'apporte pas grand-chose d'impactant. On est toujours à la recherche de la plus-value de cette seconde saison ressemblant (trop) fort à la précédente... Paul Drouin se charge toujours de la direction artistique, du story-board et de la couverture. Mais Vaiana Hinault, avec l'assistance de Manon Duverdon, se charge plus précisément des dessins de ce nouvel album. Illustratrice du jeu de société Sur les traces de Marie Curie chez Sorry We Are French, la dessinatrice offre un très bel ensemble avec des graphismes plaisants et dynamiques. Aux couleurs, l’indéboulonnable Lorien Aureyre assure la pérennité et la cohérence de la série, avec efficacité. Bref si « Les géants » reste une sympathique série à l'intention des jeunes lecteurs, elle donne aussi l'impression d'allonger artificiellement l'aventure.
