L'histoire :
Dans la tête de Vorn, le professeur vampire, Sorceline est toujours à la recherche de son père afin de le délivrer. Toutefois, elle assiste à un drôle d'événements durant sa promenade dans l'esprit de son prof. Elle le voit en effet en train de peindre son portrait et celui des autres élèves en cryptozoologie sur les parois d'une grotte. Lorsqu'elle sort de sa tête, elle s'interroge avec ses camarades sur la découverte de cet événement. S'agit-il d'un rêve ou d'un souvenir ? Toutefois la jeune fille n'a pas le temps de prendre une décision sur cette découverte, qu'un nouveau mystère pointe le bout de son nez. Depuis le départ de leur ancien professeur, Archibald Balzar, Sorceline reste en contact avec lui en utilisant un grimoire leur permettant de communiquer. Mais aujourd'hui, Archibald semble totalement perdu. Il ne se rappelle plus qui il est ni ce qu'il fait. Il ne se souvient plus non plus de Sorceline et des autres élèves. Et comme si cela ne suffisait pas, il ignore également où il se trouve actuellement ! Tout ce qu'il sait, c'est qu'il est adossé à un arbre face à la mer avec l'impression d'être dans la gueule d'un dragon... De leur côté, Mérode et Tara ont peut-être une idée qui pourrait soigner l'institutrice mademoiselle S de son vampirisme. Reste à trouver les ingrédients nécessaires...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce 8e tome qui signe aussi la 3e partie du 2e cycle, Sylvia Douyé place ses héroïnes et ses héros au cœur de l'action. Alors que le professeur Balzar semble souffrir d'amnésie, les enfants pensent avoir localisé le lieu où il se trouve. Ils doivent partir à sa recherche. Mais dans le même temps, ils ont peut-être également trouvé le moyen de soigner Mademoiselle S de son vampirisme et ils ont besoin d'ingrédients pour tester leur découverte. C'est donc fort logiquement que le groupe se scinde en deux, afin d'accomplir les quêtes de concert. Bref, finis les blablas, en avant pour la grande aventure. Énergique et sans temps morts, ce nouvel album est donc plaisant à lire, même si sa « simplicité » scénaristique le réserve au jeune lectorat. Explorant (enfin) l'île de Vorn et de long en large, les protagonistes donnent l'occasion à la dessinatrice Paola Antista de s'en donner à cœur joie, que ce soit dans la mise en scène de ce monde fantastique ou dans la mise en images du bestiaire mélangeant faune et flore locales. L'ensemble fournit toujours une belle ambiance « à la Tim Burton », en plus lumineux. En ce sens, les couleurs de Dario Calabria finalise parfaitement le tout. Rendez-vous au prochain album pour voir ce que les dernières révélations vont apporter à la suite...
