L'histoire :
La cité est en grand danger, car Saizev est attaqué par un Executor, ce qui signifie qu’il pourrait accéder à toutes les données de la base. Pour éviter cette catastrophe, l’amiral n’hésite pas une seconde : il ordonne qu’on déconnecte la matricule A-67-52. Cette décision ne fait pas l’unanimité et, tandis que l’assemblée se tait dans un lourd silence, Haddoc explose et demande expressément à ce qu’on attende un peu pour laisser une chance au soldat Saizev. Après tout, tout le monde connaît sa valeur et on sait bien qu’il a réalisé des missions bien plus difficiles que celles-là. Et puis, les renforts sont proches de lui et peuvent encore le sauver. Cependant, l’Amiral n’en démord pas et maintient son ordre. Les gardes emmènent Haddoc hors du commandement pour le calmer. Il est cependant très vite convoqué par l’amiral pour une mise au point. Le commandant lui rappelle l’importance de respecter les lois. La base fonctionne comme un jeu d’échecs : le Roi est à protéger à tout prix car sinon, le jeu s’écroule totalement. Pour cela, les autres pièces doivent mettre tout en œuvre pour l’aider. La Reine, les fous et les chevaux assistent le Roi tandis que les Tours protègent la base des Executors. Les pions sont sur le terrain et en bons soldats, ils doivent sacrifier leur vie pour le Roi.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série de science-fiction Le message continue. Le premier tome nous avait laissé avec beaucoup d’interrogations. Ce tome 2 est loin de répondre à toutes. En effet, le format est toujours aussi court et Cristin Wendt toujours aussi avare en explications. On avance dans le brouillard à l’image d’Avarus, perdu dans les contrées enneigées et les problèmes qu’il rencontre. Cela peut devenir quelque peu frustrant car, quand on y réfléchit, cet opus se résume en quelques lignes et il est finalement assez vide et creux. Seul le final donne un petit coup d’accélérateur avec un cliffhanger qui vous fait espérer que le tome suivant sera plus conséquent. Dans cette série, tout semble question d’ambiance. Et pour le coup, c’est extrêmement bien réussi. Il faut dire que le dessin très léché et l’omniprésence du froid rajoute une grande part de mystère et d’exotisme. Malgré tout, il faut rester courageux pour ne pas déconnecter d’une série par trop minimaliste pour l’instant.