L'histoire :
Mégalopoupous tente de se détendre sur sa barque, canne à la main. Enfin… il essaie, car ça ne mord pas. Et ça, ça l’énerve. Agacé, il décide de rentrer sur l’île aux Épices pour vraiment se relaxer au Calabar, son troquet préféré. En plus, la serveuse n’est autre que sa dulcinée, Poulpina, une charmante créature mi-femme mi-poulpe. Or à peine installé, le téléphone sonne. C’est son agent qui lui annonce que personne n’a voulu acheter les droits de « Banquets », son aventure précédente, pour une adaptation au cinéma. Hors de lui, Mégalopoupous noie sa déception dans la bouteille. Au petit matin, la tête lourde mais les idées plus claires, il prend une grande décision : quitter la tranquillité de l’île pour retourner vers la civilisation. Il embarque alors à bord du France, un luxueux paquebot de croisière. En chemin, la disparition soudaine de la cheffe de bord lui offre une chance inespérée de prendre les commandes des fourneaux pour le grand dîner de gala. Son talent va lui permettre de participer au prestigieux Tournoi de la Louche d’Or, la plus grande compétition gastronomique du monde et peut-être, enfin, d’accéder à la gloire !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On retrouve Mégalopoupous, le protagoniste de Banquets, dans une nouvelle aventure aussi déjantée que savoureuse. Toujours écrite par Roland Theimer, mais cette fois mise en images par Nico Thoran, La Quête du Gras pousse encore plus loin le mélange explosif d’humour, de mythologie et de gastronomie. Très librement inspirée de la Quête du Graal, de la mythologie grecque et d’autres légendes revisitées à la sauce Mégalopoupous, cette aventure est un beau chaos culinaire, drôle, foisonnant et terriblement appétissant. La prose, vive et débridée épouse parfaitement l’énergie du dessin, brut, chargé et intensément coloré. Thoran joue avec les cadres, s’en affranchit souvent, et offre des planches superbes qui respirent la liberté. Les plats dessinés donnent littéralement faim, tandis qu’une bande-son bonus, proposée en début de récit, ajoute une touche immersive à l’ensemble.
