L'histoire :
Edison, petit génie du lycée, se retrouve convoqué chez le proviseur après avoir remis à ses harceleurs une paire de lunettes capables de tirer des lasers, qu’il leur avait pourtant vendues comme un simple moyen de tricher en toute discrétion. Peu après, c’est au tour d’Egon d’être convoqué. Mais il n’écoute pas un mot de la réprimande, il aperçoit par la fenêtre une jeune femme dont il tombe immédiatement amoureux et quitte le bureau. Leurs pérégrinations conduisent les deux garçons à l’Hover shot Club, une équipe sportive aussi atypique que déjantée. Edison y devient mécanicien, malgré son aversion pour ce sport, tandis qu’Egon rejoint l’équipe en tant que défenseur. Ensemble, ils vont tout faire pour remporter le championnat face aux Red Slayers, la légendaire équipe menée par Hunter et entraînée par Moseen, qui ne sont autres que le frère et le père d’Edison…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Hover shot club est un mélange improbable entre le film Retour vers le futur et le « Quidditch » (le sport collectif sur des balais volants dans Harry Potter), façon sport futuriste. La BD mise sur l’énergie et la camaraderie. On y retrouve tous les ingrédients du récit d’équipe : esprit de groupe, rivalités familiales et histoires de cœur. Mais si l’idée de départ est séduisante, l’ensemble souffre de quelques maladresses. Les jeunes héros s’expriment avec un ton en décalage avec leur âge, ce qui crée une impression étrange à la lecture, et plusieurs personnages secondaires manquent de développement. Visuellement, en revanche, le dessin se montre plutôt efficace. Le trait évolue selon les scènes, plus souple et humoristique dans les moments légers, plus nerveux dans les moments d’action. Les protagonistes sont globalement bien caractérisés, bien que deux d’entre eux soient un peu trop similaires. La dominante orange, reprenant la couleur du maillot du club, donne une identité forte à l’ensemble, mais finit par fatiguer l’œil sur la durée.
