L'histoire :
Simon, Didi la grenouille et leurs amis finissent par arriver devant un gigantesque lac au milieu des montagnes. Didi est ravie et s’empresse d’aller à l’eau pour utiliser son pouvoir. Simon arrête de justesse une grande giclée d’eau que Didi lui adressait en créant un bouclier grâce à la manipulation de l’eau. Mais l’un de ses amis n’est pas si chanceux et prépare la riposte. Les rires commencent à fuser, mais cette fois-ci, quand Simon veut utiliser son pouvoir, il n’y arrive pas. La joie s’efface de son visage pour laisser place à la déception. Il ne comprend pas pourquoi il n’arrive toujours pas à contrôler son pouvoir… Son ami essaie de le conseiller : lorsqu’il a réussi la première fois, il était désespéré, peut-être que cela est lié à la gestion de ses émotions ? Didi quant à elle se veut rassurante. Il faut être patient. Elle non plus ne maîtrise pas complètement sa télépathie. Assez bavardé, ils ne doivent pas perdre de vue leur objectif : maintenant qu’ils ont trouvé ce lieu d’accueil parfait pour les grenouilles, ils doivent les transporter ici au plus vite. Car dans quelques semaines, Simon et sa sœur devront partir : leur mère ne trouve pas de travail dans la région, et cela rend Didi profondément triste.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Christian Galli continue dans un second tome les aventures étonnantes de Simon et Didi la grenouille, avant un dernier volume de clôture de la série. Simon cherche toujours à percer le mystère qui entoure la disparition de son grand-père, et il va découvrir avec ses amis que d’étranges animaux ont des capacités magiques. Malheureusement, un certain Léonard, redoutable, veut prendre le contrôle sur ces créatures, pour utiliser et s’approprier leurs dons. Et il a mis le grappin sur les pouvoirs de télépathie de Didi : la petite grenouille court un grand danger… Heureusement, elle a de précieux amis pour la protéger et veiller sur elle. Mais parviendront-ils à le faire, face à un homme puissant et machiavélique ? Comme pour le premier tome, et peut-être parfois un peu plus encore, les illustrations sont très classiques, et les traits des visages des personnages humains ne sont pas toujours réussis (ce qui n’est pas le cas des animaux qui, eux, sont plus maîtrisés). Quant au scénario, là-aussi, il est sans grande surprises, assez prévisible, suivant une trame que l’on a déjà pu voir ou lire dans d’autres œuvres. Un grand méchant prend le contrôle, et deux camps s’opposent. Les créatures animales qui possèdent des capacités particulières ne sont pas sans rappeler l’ambiance que créent les aliens dans le film d’animation Lilo et Stitch.