L'histoire :
Plusieurs mois après les évènements de Detroit et la disparition presque complète des Dhizis, Ange n'a toujours pas retrouvé la trace de la petite Paula. Il se retrouve seul à Paris et se confie à une amie de Marco. Sans pouvoirs, loin de ses amis, alors que celle qu'il aime ne veut plus lui parler, il cherche de l'aide. Mais leur conversation est très vite interrompue par l'irruption de deux ninjas, dont il réussit à se débarrasser en se transformant en ours. Pendant ce temps, c'est la police qui retrouve trace de la gamine, mais se trouve aux prises avec des pouvoirs surnaturels, lorsque Thiago qui a recueilli Paula, se transforme en tigre. A la grande surprise de celle qui connait bien le Dhizi qui habitait Ange. Shaaz, de son côté, est déposé par des hommes en armes dans une immense propriété aux Etats-Unis où il retrouve Bozulich. Elle lui explique que Le Phénix est un centre d'accueil pour des enfants dotés de super-pouvoirs, qui sont placés sous sa protection. Mais le rôle attendu pour lui n'est pas clair. Ange va réussir à rendre visite à Franck qui est toujours dans le coma. Et petit à petit, l'origine des attaques contre tous ceux qui détenaient des pouvoirs de Dhizis va se préciser.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Antoine Ozanam clôture un nouveau cycle qui a vu les pouvoirs de Dhizis quasiment disparaître de son intrigue et de la vie de ses personnages, tandis qu'Ange devient un jeune homme. La profusion des noms et les histoires croisées entre tous ceux qui ont à un moment donné possédé un totem ne simplifie pas son récit. On est en plein dans le concept d'une série à suivre dont les lecteurs lisent et relisent les volumes avant la parution du suivant. Le public de jeunes adolescents que les deux auteurs ciblent a droit à sa dose de spectacle soigneusement séquencé, des monstres qui surgissent et des scènes spectaculaires où ils détruisent tout sur leur passage. Le graphisme de Joel Jurion reste épatant. L'auteur est capable de faire des contre-plongées dans une voiture sans que cela ne semble artificiel, ou de multiplier les angles de vue autour du petit Jonas à l'intérieur de sa maison. Ses pages sont pleines d'énergie mais totalement lisibles, on ne s'ennuie pas un instant, même si à force d'ouvrir des hypothèses, on n'est pas certains que tout s'est bien refermé comme il se doit. Mais on n'a pas vraiment le temps de s'en rendre compte, et ça fonctionne très bien ainsi !
