L'histoire :
Après avoir récupéré Lireley, la tortue dorée volante aux pouvoirs psychiques, Xar-Cero tient enfin l’atout qui peut retourner la puissance des magnobankiers contre eux. Il compte prendre le contrôle de leur flotte d’un million de Kuirassés. Première étape : s’emparer de l’un de ces vaisseaux. En laissant Lireley s’infiltrer à bord, il hypnotise le supracerveau qui pilote l’appareil et commande ses 1 000 robots rouges de combat, puis s’approprie le Kuirassé ainsi qu’une importante quantité d’or présente à bord. La tâche accomplie, il se réfugie sur l’astéroïde secret du bandit à tête de lion, et découvre l’identité de l’homme sous le masque. Après une longue discussion, un accord est conclu. Ils vont se partager la prise de contrôle de la flotte, chacun visant la moitié des Kuirassés. Des obstacles majeurs subsistent, mais Xar-Cero sait désormais qu’il peut frapper au cœur la tyrannie économique de ceux qui l’ont forcé à détruire une planète.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin des aventures du cosmopirate Xar-Cero, alias le docteur Zang, ce second tome reste dans la continuité du premier, tout en accentuant ses travers. Le récit verse toujours dans l’exagération, multipliant approximations et incohérences pour justifier des pirouettes scénaristiques. Le scénario part dans tous les sens et finit par dérailler, jusqu’à une conclusion qui paraît expédiée, anticlimactic. Les dialogues, mécaniques et forcés, renforcent une impression de « surjeu » qui nuit à la lecture. Tandis que Xar-Cero demeure un héros machiste et antipathique et que les rares personnages féminins du récit sont réduits à des rôles objectifiés. Heureusement, le dessin relève en partie la barre. Malgré des mises en scène parfois étranges, en phase avec le chaos narratif, les planches séduisent par le dynamisme de leur esthétique et la force expressive des personnages. L’univers conserve ainsi un certain attrait visuel, même si l’ensemble peine à convaincre sur le plan narratif.