L'histoire :
La forêt des sapins abrite un charmant chalet où vit une famille de deux parents et six enfants. Six garnements d’âges différents qui, chaque jour, font l’aller-retour jusqu’à la ville pour se rendre à l’école. Leur papa, bûcheron de son état, passe depuis peu ses journées au lit. Pour cause, il a déjà coupé tous les arbres ! Sauf un, pour la Noël. Chômage technique, donc. Il a chargé ses garçons d’apposer plus de cent affiches en ville afin d’écouler le fruit de son labeur. Les enfants doivent le faire après la classe. Mais rebelles et fainéants, les frères tirent au flanc et se débarrassent de la corvée. De retour à la maison, un bon repas les attend. La récompense d’une journée de service rendu. Il y’a plus : demain, leur père les accompagnera en ville. Catastrophe, il y verra l’entourloupe. Seule solution restante pour les garçon : la fuite !... Le cow-boy est un animal solitaire aimant à dégainer son « six coups » et chevaucher sa monture. Qu’il pleuve, qu’il vente ou neige, il galope à dos de cheval, ne faisant qu’un avec son destrier. Parfois ils d’arrêtent pour manger, pisser ou sommeiller mais, toujours, ils repartent à vive allure ! Le cheval et l’essentiel pour le cow-boy. Sauf que si le cow-boy devait un jour boire la tasse, s’il venait à passer une demoiselle sachant faire le bouche-à-bouche, elle serait la bienvenue…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une vingtaine. Un titre à l’image du sommaire : éclectique. 26 histoires courtes, plus ou moins selon, parfois filées, souvent toute différente. Pas vraiment de héros ni de réel fil conducteur sinon un malin plaisir à faire tourner le lecteur en bourrique ! Car la plupart des récits proposés n’ont ni queue ni tête et se terminent tous en queue de poisson. Souvent très caustique, absurde et/ou parodique, ces « séquences » en une ou plusieurs planches peuvent aussi être très réfléchies, limite philosophique. Bref, on trouve y tout et son contraire. Le style graphique varie aussi du (presque) photographique à la caricature grossière en passant pas le surréaliste. En vérité, le trait semble très facile, conforme à l’aisance qui sied à la chronique illustrée d’actualité contemporaine. Le propos étant très divers, il est plus juste de parler d’ambiance. Le N /B mis à part, le sentiment premier qui survient est celui d’un certain « désamour ». La couverture sombre de personnages noyés le laissait présager : le titre ne respire pas la gaîté. Un titre désenchanté et circonspect sur la fraternité, l’amour (sexuel et platonique), la vie, en un mot : l’humain. Une chose est sûre : le titre ne vous donnera pas des envies d’extase – ou alors par réaction. Si la dépression vous guette, évitez la Vingtaine. Mais allez savoir, combien d’entre vous y trouveront le bonheur ? A voir de voir…