L'histoire :
Printemps 1943, voilà déjà plusieurs mois que les pilotes japonais tentent de repousser les nombreuses attaques des alliées sur Guadalcanal. L’île est certes d’ores et déjà considérée comme perdue, mais la chasse japonaise poursuit ses missions d’attaques quotidiennes. Le pilote Daisuke Tanaka constate que depuis l’époque de Lae et de Port Moresby, les alliés se sont considérablement renforcés. Les pertes deviennent de plus en plus importantes de part et d’autres des deux camps. Cependant, du côté des alliés, les américains livrent de plus en plus de matériels aux anglais, aux australiens et aux hollandais. Du côté japonais, leur échec de prendre la côte Nord australienne perturbe considérablement les opérations dans le Pacifique Sud. Daisuke constate que depuis Lae, tous ses compagnons de vol sont décédés ou portés disparus. Son état-major vient de l’affecter à l’aérodrome de Balalae au milieu de l’archipel des Salomon. Il remarque au fur et à mesure de ses combats aériens que les réserves d’avions alliés semblent maintenant inépuisables alors qu'eux-mêmes ont du mal à remplacer les pertes de pilotes chevronnés…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Olivier Speltens poursuit son récit consacré à l’armée japonaise dans le Pacifique Sud et plus particulièrement au travers du pilote chevronné Daisuke Tanaka. Cette fois, il nous emmène au coeur de l’archipel des Salomon au printemps 1943, une date charnière qui marque un tournant dans la guerre, grâce à la suprématie technique du matériel américain. Olivier Speltens montre plus précisément les difficultés croissantes que connaissent les pilotes japonais dans les îles du Pacifique mais aussi au Japon. Il met en évidence les difficultés croissantes d’approvisionnement de matériels militaires, mais surtout l’énorme difficulté des japonais à remplacer leurs pilotes. C’est ce point de bascule qui va conduire le Japon à prendre des mesures difficiles, comme celle d’envoyer au combat de jeunes pilotes avec juste six mois d’expérience. Olivier Speltens excelle dans la représentation des différents appareils de chasse ainsi que les mises en scènes de combats aériens magnifiquement exécutées. On s’immerge avec facilité dans cette aventure de la guerre du Pacifique parfaitement orchestrée et enluminée par Speltens, qui nous promet un dernier tome de combats épiques.
