L'histoire :
Church Berry, le proxénète à la tête d’un club de jazz aux toilettes truffées de caméras. Keith Richards qui retrouve un père qu'il avait perdu de vue. David Bowie, polygame et bisexuel assumé. Jimi Hendrix, à l’appétit sexuel insatiable. Gainsbourg, plus vulgaire que jamais. Jerry Lee Lewis, accro convaincu que l’enfer l’attend pour une seule chanson. Kiss, transformés en super-héros. James Brown, roi déchu et noyé dans l’alcool. Jim Morrison et le tristement célèbre club des 27. Marilyn Monroe, provocatrice en talons hauts, et sa relation avec le Pape. Alice Cooper et ses penchants pour l’occultisme. Elvis Presley qui ne jure que par les vierges. Led Zeppelin, pêchant des groupies depuis le balcon d’un palace. Ozzy Osbourne, croquant une chauve-souris en plein concert...
Autant d’histoires folles et légendaires, racontées et décortiquées.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Serial Rockers dresse à toute allure le portrait d’une quinzaine de légendes du rock à travers une succession d’anecdotes aussi dingues que savoureuses. Sexe, drogues, provocations et egos surdimensionnés : chaque chapitre nous plonge dans la vie d’un artiste, souvent méconnu du grand public, parfois choquant, parfois drôle, mais toujours révélateur du personnage. Le rythme est volontairement rapide. Les histoires s’enchaînent presque trop vite, laissant parfois un petit goût de trop peu. Mais c’est aussi ce format court qui fait la force de l’album : en quelques pages, il parvient à piquer la curiosité, à éclairer un pan de la vie de ces icônes que l’on croit connaître, et surtout, à mieux percevoir les excès d’une époque où certains artistes semblaient au-dessus des règles. Le lecteur en ressort avec l’envie d’en apprendre davantage sur ces figures plus grandes que nature, et parfois même avec un regard nouveau sur leur musique. Graphiquement, l’album joue la carte de la diversité : chaque artiste a droit à un style visuel propre, souvent bien adapté à sa personnalité. Tous ne se valent pas en termes de finesse ou de finition, mais aucun ne semble vraiment à côté de la plaque. Ce patchwork d’ambiances participe d’ailleurs à l’identité de l’ouvrage.