L'histoire :
Pour l'emporter face aux anciennes races composées d'elfes, de nains, d'orcs ou encore de gobelins, les cinq rois des cités-états ont confié une mission à Kowan, l'un de leurs meilleurs éléments. Ce dernier doit convaincre un clan de géants, l'un des plus redoutables, de s'allier aux Hommes. Sur place, Kowan propose une généreuse bourse d'or pour convaincre ses futurs alliés, mais ce n'est pas suffisant... En effet, chez les géants, on n'accepte de suivre que le plus fort ! Kowan va donc devoir l'emporter face aux chefs de cette armée redoutable... Pendant ce temps, à Dal'darum, lieu de replis des races anciennes, Redwin apprend qu'une armée humaines marche inexorablement dans leur direction. N'ayant pas assez de guerriers pour pouvoir l'emporter face à cette menace humaine, le chef nain organise une réunion extraordinaire. La décision est prise de former tout ceux qui peuvent l'être au sein de la cité. L'elfe bleue Lanawyn propose aussi de demander de l'aide à un peuple méconnu. Des elfes appelés les « Célestes » seraient actuellement en sommeil dans les montagnes de la marche du Venkor. Or ils sont réputés pour être de farouches guerriers. Lanawyn voudrait réveiller ces elfes et solliciter leur aide... Alors que tout semble se mettre en place pour survivre à l'extermination programmée par les humains, ces derniers ignorent que l'une d'entre eux les trahit en donnant des infos à l'ennemi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour rappel, Guerres d'Arran propose un gros crossover impliquant les personnages des séries-concept du Monde d'Aquilon. En gros, les humains ont décidé d'exterminer toutes les races anciennes qu'elles soient amies (Elfes, nains...) ou ennemies (Orcs, gobelins...). Après cinq albums (et même plus si l'on compte ceux ancrés dans les autres séries), Jean-Luc Istin dirige tout doucement ses protagonistes vers la grande bataille finale. Les intrigues et les trahisons se multiplient dans ce 5e tome où l'on croise de nombreux visages connus. S'il reste possible de suivre cette série sans avoir lu les autres de l'univers, il y a de nombreux liens et il est donc préférable de s'y connaître un petit peu pour ne pas être totalement perdu. Aux dessins, on retrouve pas moins de trois illustrateurs : Kyko Duarte, Giovanni Lorusso et Livia Pastore ! S'il est parfois déstabilisant de passer de l'un à l'autre, en fonction des scènes, on finit pas s'y faire. Cela a le mérite de l'immersion dans une ambiance très cinématographique. Aux couleurs, Nanjan conserve une cohérence à l'ensemble. Riche de 70 pages, cet avant-dernier tome tient ses promesses en attendant le grand final annoncé dans le septième tome.