L'histoire :
Après les derniers événements, les hackers activistes de la cellule FREE_quency sont destabilisés. Sont-ils bien dans la vraie vie ou dans une réalité alternative comme le prétendait l'Intelligence Artificielle qu'ils ont détruite ? En tout cas, la seule personne qui pourrait les éclairer la dessus est le docteur John Shephard. Mais ce n'est pas tout, suite à l'enquête de Numb sur le passé d'Omen, il semblerait que ce même médecin soit le père biologique de ce dernier... Entre interrogations et doutes, les membres de la cellule réfléchissent aux actions à mener suite à ces révélations alors qu'au même moment un énigmatique train noir sillonne les États-Unis de nuit. Fait troublant : là où il passe, les hobos (des vagabonds) semblent disparaître mystérieusement ! Pendant ce temps, Astrid Brydnilsen, hactivist sous le pseudo de Yoga, profite d'un défilé à Milan pour rendre visite à Gabriele Verazzi, dit Nemo. Depuis les événements de Novgorod, l'italien fait en effet silence radio. Après avoir pris congé de ses collègues mannequin, Astrid prend un taxi et se rend à Rome. Arrivé à l'appartement de son ami, elle découvre qu'il a été sauvagement assassiné ! Les H@cktivists seraient-ils en danger suite à leurs découvertes ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après la conclusion du tome précédent, on retrouve l'intégralité des protagonistes en plein questionnement. Ce qu'ils croient être la réalité serait-il un monde virtuel à la Matrix ? Pour avoir la réponse, ils vont devoir s'approcher d'un certain docteur Shepard qui serait également le vrai père de l'un d'entre eux : Omen. Cependant, leurs dernières découvertes semblent les avoir également mis en danger... Pour ce grand final, le scénariste Laurent-Frédéric Bollée met en scène de nombreux événements en parallèle et plonge ses héros au cœur du danger. Globalement, l'intrigue est très plaisante et propose un bon final, aussi original que déstabilisant. Les dessins sont toujours assurés par Geanes Holland (No zombies T4). Son style réaliste et classique fait toujours efficacement le job, malgré un aspect souvent très « propret » pour les personnages principaux. Le découpage cinématographique est également immersif et réussi. Enfin les couleurs de Thiago Rocha sont plaisantes et finalisent adroitement le tout. Ce final efficace et surprenant remplit son contrat tout en ouvrant une libre interprétation à la manière d'Inception de Christopher Nolan.