L'histoire :
Hélios est un mage et alchimiste raté qui vit à l'écart du monde et passes ses journées dans les ombres du palais familial en compagnie des chats qu'il fabrique lui-même avec sa magie. Au sein du château, vit également sa sœur Ytann, membre de la famille qui a vraiment repris la gestion du castel et s'en sert principalement pour accueillir, nourrir et éduquer des enfants orphelins qu'elle récupère dans les villes et villages alentours. Pour gérer toute cette marmaille, Ytann peut également compter sur l'aide et le soutien d'une naine du nom de Siselle et un orc nommé Graam. Cette atypique « école » pour enfants abandonnés semble fonctionner sur un bel équilibre, mais leur condition est bousculée le jour où l'ancienne amante d'Hélios est accusé du meurtre de l'exarque secondus. Fille de Thréor, l'exarque primus, Astéa clame son innocence. Une innocence que Hélios va devoir prouver avant qu'elle ne finisse sous les verrous, voire pire. Le mage est-il vraiment un raté ou un génie trop flemmard ? Il va devoir faire de son mieux en tout cas, car il va vite se confronter aux sombres secrets du royaume et aux dangers inhérents aux mystères, complots et trahisons qui y sévissent. Pour commencer, l'alchimiste se rend sur le lieu du crime...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette 13e aventure de la série-concept Mages, série s'inscrivant dans l'univers du monde d'Aquilon, peut totalement se lire sans avoir connaissance des albums précédents. En effet, elle met en scène une galerie de nouveaux personnages et propose une aventure en one-shot imaginée par l'inarrêtable Nicolas Jarry. On découvre ici un mage maître de l'alchimie qui semble végéter dans son château à l'écart du monde et de ses événements. Un meurtre va cependant le mettre au cœur de tout... Si le récit est globalement plaisant et les protagonistes intéressants, il vaut avouer que l'ensemble reste assez classique pour qui connaît déjà bien la plume de Jarry et/ou la pléthore d'albums du monde d'Aquilon. Le récit se compose majoritairement de récitatif, bastons et rebondissements finalement convenus... Ce 13e album n'offre donc pas vraiment de plus-value par rapport aux autres. Aux dessins, Nico Tamburo (Gravelines, Sandokan en BD) rentre parfaitement dans l'univers déjà existant avec des graphismes d'heroïc-fantasy de bonne facture. Les couleurs du duo Fran Gamboa / Vincent Powell terminent le tout avec efficacité. Un album agréable à lire mais pas vraiment inoubliable.