L'histoire :
En plein hiver, à Londres, Sara Crewe, accompagnée de son père, fait les boutiques. Son père veut la gâter avant son départ, notamment en lui offrant un nouveau manteau... alors qu'elle possède déjà la plus grande garde-robe de tout Londres. Ils doivent aussi passer à la chapellerie. Mais pour Sara, il y a surtout un cadeau qu'elle attend plus que tout au monde : Emilie. Elle veut trouver sa future amie et confidente. Elle veut trouver un automate, une live-doll, qui devra avoir l'air de la comprendre. Boutique après boutique, elle fait chou blanc. Jusqu'à ce qu'elle trouve LA poupée : ses yeux la font paraître vivante. Après ces achats, ils se rendent chez Miss Minchin, qui tient une demeure pour jeunes filles. Le père de Sara la confie à cette dame, qui ne fait pas du tout une bonne impression à Sara, car il doit partir. La famille de Sara étant riche, elle bénéficie d'avantages que les autres pensionnaires n'ont pas, comme une grande chambre luxueuse. Cela suscite la convoitise et la jalousie de certaines, mais face à la gentillesse, à la beauté, et aux attentions de Sara, la plupart la prennent en amitié. Mais le destin de celle qu'on surnomme « Princesse Sara » va basculer du jour au lendemain, lorsqu'elle apprend la mort de son père.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Face au succès de la série en 15 tome Princesse Sara, d'Audrey Alwett, Nora Moretti et Claudia Boccato, les éditions Soleil compilent en intégrale les quatre premiers volumes du premier cycle. L'occasion pour les jeunes lectrices de découvrir d'une traite le personnage de Princesse Sara, à travers quatre tomes dans laquelle elle évolue grandement. Le premier opus permet de poser le décor, de découvrir le personnage de Sara, et l'internat pour jeunes filles dans lequel elle va vivre. Ce premier tome est quelque peu idyllique pour la jeune fille, traitée comme une riche princesse. Tout bascule à la fin de celui-ci, avec la nouvelle de la mort de son père. L'attitude de Miss Minchin change du tout au tout à son égard. Sara est relayée au rang de bonne à tout faire. Néanmoins, elle ne perd pas son optimisme et son dévouement pour les autres. L'histoire progressant, nous apprenons également qu'elle est recherchée, et qu'une autre jeune femme profite d'un nom similaire pour usurper son identité. La bande dessinée s'inspire notamment de la série animée Princesse Sarah, sortie en 1985. On reconnaît d'ailleurs l'influence du manga dans les dessins de Nora Moretti, avec des personnages aux longs cheveux, très expressifs, qui reprennent les codes de la bande dessinée japonaise, tout en l'hybridant avec la bande dessinée européenne. Avec la scénariste, elles ajoutent une touche steampunk, dans une époque victorienne, en incluant notamment des machines appelées live-doll, qui prennent soin de la maison et des jeunes femmes. Cette série met en scène une petite fille modèle, qui va passer de la richesse à la pauvreté... Avant de retrouver son milieu social ?