L'histoire :
Telle une araignée tissant sa toile, Yoshitaka a amené son armée au pied la forteresse de Sawara dans la région du Kanto. Rêvant de prendre la tête de l'Empire du soleil levant, l'ennemi n'a plus qu'un seul objectif : tuer le jeune prince ! Avec des milliers d'hommes face à une poignée d'adversaires, Yoshitaka est proche de la victoire ! Néanmoins Hiro, proche du prince, a eu une idée pouvant permettre de sauver son seigneur. Pour échapper à la menace, il propose de rejoindre le fort de Takedo discrètement de nuit pendant qu'une partie des hommes restent sur place pour donner le change. Et pour tenter d'inverser la tendance, ils doivent également demander l'aide de renforts. Hiro envoie alors un de ses alliés contacter les clans Date et Inoue et leur donner rendez-vous à Takedo. Après s'être mis d'accord sur qui reste et qui part, Hiro accompagné du prince, mais aussi du samurai Takeo, part en direction du fort en ayant préalablement enroulé les pattes des chevaux dans des couvertures afin que les ennemis ne les entendent pas s'échapper. Toutefois si le plan marche comme sur des roulettes, Takeo et ses alliés découvrent que l'ennemi est déjà passé par le fort de Takedo et qu'il n'a épargné personne. A Sawara, une traîtrise risque de faire tomber la forteresse plus vite que prévu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le tome précédent, le scénariste Jean-François Di Giorgio semblait (enfin) lancer son héros dans une aventure au long cours après plusieurs albums montrant plutôt une errance... Alors qu'une grande guerre est en train de se déclencher, des ennemis ressurgis du passé s'ajoutent à la bataille. En marge de ça, le samurai Takeo, qui espérait prendre du repos bien mérité, se retrouve finalement au cœur de l'action en protégeant un jeune prince. Sans en dévoiler davantage, cette suite est plaisante et bien riche en action. Cependant, c'est sa conclusion qui déçoit un peu tant l'ensemble se révèle un peu facile et rapide. Il n'empêche que les dessins de Cristina Mormile sont toujours aussi agréables et efficaces, qu'il s'agisse de scènes d'action ou des moments plus calmes. Les couleurs de Lorenzo Pieri sont au diapason des dessins. Alors que la série semblait un peu s’essouffler, cette nouvelle intrigue avait bien relancé l'ensemble, mais elle offre un final un peu en deçà de nos attentes. On espère tout du moins que le 19e tome déjà intitulé La fille au obi rouge relancera pour de bon la série, tant son univers et les protagonistes sont plaisants... depuis 20 ans déjà !