L'histoire :
Sur la planète Scythie, Aric protège les habitants qui ont tant souffert du joug de la Novus Romanus. Désormais, le quotidien est fait de survie et de chasse. L’ancien X-O Manowar défoule sa violence en traquant des bêtes dangereuses et sauvages. Il affronte un immense sanglier monstrueux de Scythie et sa hache le touche en plein crâne. Il faut se dépêcher de ramener la carcasse au village afin de préparer la viande pour l’hiver rigoureux. Libertas est désormais une terre d’espoir et le souvenir de tant de sacrifices. Thyra, autrefois ennemie d’Aric, attend le Wisigoth. Après avoir ramené la bête morte, ils s’installent dans la tente d’Aric. L’ancien guerrier ne cache pas son obsession : il doit retrouver Nimane et l’arracher des griffes des Romanus. Thyra est contre cette stratégie. Tant que l’armure Shanhara n’est pas régénérée, c’est prendre un trop grand risque de les retrouver et de les combattre. Aric n’a jamais eu peur de mourir et il ne s’arrêtera jamais tant que Nimane n’est pas sauvée. Une seule chose peut calmer sa fureur et sa soif : le sang romain !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Aric a le vent en poupe en ce moment et après le X-O Manowar invaincu, la suite sort assez rapidement avec cet album. Le début promet du lourd avec le duel X-O VS Ursus Nox. Becky Cloonan joue à fond sur le côté Space opera avec un doux mélange d’antiquité et de SF. X-O Manowar, c’est la rencontre improbable entre Star Wars et un péplum. On trouve donc des robots ou des armures hautement technologiques au milieu de temples anciens, de sénateurs aux masques grecs et des Romains du futur ! Pourquoi pas me direz-vous d’autant qu’Aric devient presque le nouveau Spartacus. Malheureusement, le côté dépaysement passé, on comprend vite que le contenu est vide et sans grande originalité. Tout est préparé pour le boss final et même le combat de fin déçoit par un dénouement beaucoup trop expéditif. Les scénaristes touchent à de bonnes idées (l’armure inopérante, la rage d’Aric, la révolte qui gronde) mais aucune de ses idées n’est correctement développée. Une déception que le dessin ne vient pas forcément atténuer. Beaucoup d’artistes se relaient et certains comme Fernando Balos sont plutôt bons mais le travail visuel de fin de Pablo Rey est en revanche plutôt laid. X-O Manowar est peut-être invincible mais il n’est pas toujours incroyable !