L'histoire :
Le Royaume d'Outremombe a englouti l'Angleterre dans ses limbes et tout empire car l'autorité du Roi Arthur, devenu complètement fou, est remise en cause par un rival. Il s'en suit une guerre civile qui ravage encore plus, si c'était possible, la nation. Bridget, Ducan et Rose ne perdent pourtant pas l'espoir de sauver à la fois leur humanité et aussi le pays. Ils traversent désormais la forêt de Sherwood, mais ils sont en fâcheuse posture parce qu'un célèbre archer les met en joue. Robin des Bois dispose de 3 flèches, qui cherchent toutes un endroit où se loger. Et ils ont trois têtes à offrir... Il leur faut parler pour sauver leur peau. Bridget expose froidement la situation actuelle : trop de Rois revendiquent le trône, au détriment du peuple, qui en souffre. Donc aucun n'est digne de porter la couronne. Pire, leur comportement irresponsable en fait des imposteurs. Le discours plaît à Robin mais il va leur falloir passer une épreuve pour lui prouver qu'ils sont dignes de le rejoindre : faire chuter Petit Jean d'un pont...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parmi les discussions assez récurrentes qu'échangent les passionnés de comics, il y a quelques marronniers qui soulèvent cette question : « mais pourquoi donc le scénariste a-t-il autant délayé son histoire ? ». Alors si Once & Future a connu un début tonitruant, il y a fort à parier que la série fera malheureusement (et imparablement) l'objet de ce questionnement. Certes, les mauvais langues pourront toujours dire « non mais c'est l'histoire de la poule aux œufs d'or » et puis s'enchainent par la suite des propos relatifs à la cupidité supposée de l'éditeur, qui en rajoute une couche, c'est le cas de le dire. Donc voilà, Once & Future, c'est fini mais c'est la série qui va bien à ce fameux débat, car après un début des plus prometteurs, après quelques rebondissements, on a en effet eu l'impression d'un essoufflement au bout de trois tomes et avec ce dernier volume, c'est carrément le soufflet qui tombe à plat. Plus aucune surprise ne nous attend, la mécanique narrative n'est que répétitions et l'histoire nous amène de manière téléphonée (façon 6 G) vers le clash final et son happy end. C'est bien simple, on s'ennuie mortellement et ce qui sauve cette conclusion assez insipide de la catastrophe, c'est le talent dingue de Dan Mora, qui lui, n'aura pour ainsi dire jamais faibli dans sa capacité à envoyer des planches de toute beauté et spectaculaires en diable. Allez next, le futur est désormais derrière nous...