L'histoire :
Protoman pète un câble, il est devenu incontrôlable et très dangereux. Pourtant, il se retient de ne pas tout faire exploser et les super-héros qui l’accompagnent ont beaucoup de mal à lui faire entendre raison. Pire : il devient de plus en plus agressif avec eux. Le quartier en subit les conséquences tellement les explosions, coups et feux envoyés détruisent tout. Stan regarde ce spectacle à la fenêtre et se plaint auprès de Martha. Ce quartier, c’est vraiment la zone. Alors oui, ils ne paient pas cher le loyer, mais en attendant, quel enfer ! Heureusement, leur gendre a bien voulu les aider pour qu’ils obtiennent une assurance car sans ce coup de pouce, ils n’auraient rien. Un coup immense retentit, bien plus fort et plus près que les autres. Ça bouge autour de l’immeuble et des policiers frappent à la porte. Ils doivent évacuer pour éviter de se retrouver piégés par ce combat. Ce n’est pas la première fois, cela dit, mais là, c’est la fois de trop !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Komics Initiative sort un OVNI underground qui parodie le monde des super-héros. Dans une banlieue banale et morne, des supers vont déranger le quotidien morose de Stan et Martha. On assiste donc à une série de petits chapitres courts qui constituent autant de petits événements plus ou moins originaux sur des supers-héros à fond social. Le meilleur récit est celui qui caricature l’histoire de Batman en décrivant le destin finalement peu héroïque du milliardaire Leo Stax. Le meilleur, car c’est celui qui prend un peu le temps de détailler la psychologie des personnages, rendant l’ensemble plus humain et sympathique. Stan et Martha ont bien aussi une profondeur (particulière) mais on ne s’attache guère ni aux humains ni aux supers. De sorte que les petits événements s’enchaînent de façon machinale et franchement pas si rigolote que cela. Seuls quelques petits moments atypiques viendront pimenter une lecture bien (sans compter plusieurs fautes d’orthographe à la relecture). Le dessin particulier rend bien l’esprit caricatural et parodique, même si on aurait préféré un ton plus subversif et inventif. « Ça a beau être des supers, moi je trouve que ça vole pas haut ».