L'histoire :
Franck et Alpha 9 sont parvenus à s'enfuir de Strasbourg par l'intermédiaire d'une montgolfière. La ville est envahie de zombies et l'invasion ne cesse de se répandre un peu partout en France et dans le monde. Quelques jours plus tard, à Marseille, René et Laura se font discrets dans les rues désertées par la population. Ils ne veulent pas croiser de morts vivants et se dirigent vers le port. Là-bas, un bateau accepte de prendre certains passagers, une élite ayant reçue des badges. Petit bidouilleur en informatique, René ne devrait pas en avoir mais en cherchant aux alentours de chez lui, il a découvert plusieurs laisser-passés. Avec Laura, ils atteignent tous les deux les différentes barrages militaires et les passent un par un. Seulement, une femme contaminée se jette sur les autres personnes faisant la queue, forçant les soldats à tirer à vue. Le bateau quitte le port au plus vite mais est-ce bien la fin des galères ? De leur côté, Franck et Alpha 9 se sont écrasés dans les hauteurs montagneuses de Turin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est désormais seul aux commandes de Zombie Walk que Giuseppe Manunta va essayer de rendre intéressantes les aventures de Franck au beau milieu d'une propagation de morts vivants. Le dessinateur italien que l'on a découvert sur des bandes dessinées érotiques nous avait surpris par des planches soignées sur le premier opus. Pour cette suite, il n'a pas ménagé ses efforts et offre aux lecteurs une centaine de pages des plus agréables. Les personnages principaux bénéficient d'un vrai soin et les zombies sont assez effrayants. Du côté de l'histoire, le constat reste assez proche de ce que l'on avait pu lire précédemment. Le récit est très classique et ne surprendra pas les habitués du genre. Giuseppe Manunta évite cependant toute linéarité puisqu'en plus des périples de Franck, nous suivons aussi celui de René. Leur parcours est différent mais leur chemin se croise. En se jouant des contrastes de lieux ou de personnalités, l'artiste nous conduit doucement vers les dernières pages d'un album qui ne démérite pas. Pas de grosses surprises ni de prises de risques mais une lecture correcte.
